Un nouveau découpage territorial de l'Orne entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 25février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans l'Orne, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
Notaire, ancien président du conseil général puis départemental (2007-2017), ancien conseiller général du canton d'Alençon-3 (1985-1992, 2004-2009), ancien conseiller général du canton de Putanges-Pont-Écrepin (2009-2015), ancien sénateur (1994-2002, 2004-2010), ancien ministre (2002-2004), président de la commission des finances et de l'administration générale
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Sophie Douvry et Alain Lambert (Union de la Droite, 33,05 %), Kévin Bodé et Dominique Lequilerier-Mallet (Union de la Gauche, 28,74 %) et Sandrine Marchand et Daniel Seiler (FN, 22,84 %). Le taux de participation est de 58,08 % (5 889 votants sur 10 139 inscrits)[5] contre 54,04 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Sophie Douvry et Alain Lambert (Union de la Droite) sont élus avec 39,64 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 59,1 % (2 242 voix pour 5 992 votants et 10 139 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton de Damigny, ce taux de participation est de 34,32 % (3 450 votants sur 10 052 inscrits)[10] contre 34,53 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Sophie Douvry et Michel Génois (Union au centre et à droite, 43,81 %) et Sandrine Potier et Emmanuel Roger (DVG, 21,47 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[12], 34,27 % dans le département[11] et 33,9 % dans le canton de Damigny[10]. Sophie Douvry et Michel Génois (Union au centre et à droite) sont élus avec 61,52 % des suffrages exprimés (1 946 voix pour 3 409 votants et 10 056 inscrits)[10],[13],[14].
Composition
Le canton de Damigny comprend seize communes entières[1].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[15].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.