Le canton a été créé par le décret du 20 janvier 1976, qui l'a constitué d'une partie de la commune de Pantin, par démembrement des anciens cantons de Pantin (renommé en canton de Pantin-Est) et du Pré-Saint-Gervais, dont le surplus est renommé canton des Lilas[1].
Un nouveau découpage territorial de la Seine-Saint-Denis entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 21février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. En Seine-Saint-Denis, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
↑Patrick Jarreau, « Seine-Saint-Denis : la majorité communiste menacée », Le Monde, (lire en ligne) :
« Les communistes risquent de perdre, sur leurs treize sièges soumis à renouvellement, cinq cantons, ceux d'Aulnay-Nord, Noisy-le-Grand, Pantin-Ouest, Rosny-sous-Bois et Montreuil-Ouest. Tout espoir n'est pas exclu, peut-être, pour le maire de Pantin, M. Jacques Isabet, en dépit d'une réputation de gestionnaire ternie par une affaire de société d'économie mixte immobilière ; ni pour M. Jean-Pierre Périllaud, conseiller sortant de Montreuil-Ouest (voir l'article de Michel Kajman). Mais rien n'est sûr à Saint-Ouen ni même - selon les socialistes - à Sevran. Ce qui l'est, en revanche, c'est que, au-delà de cinq cantons, le PCF perd la majorit »
↑« Pantin : l’ancien maire Jacques Isabet est décédé à l’âge de 83 ans : Premier magistrat de 1977 à 2001, il avait «profondément transformé» la ville, rappelle la section locale du Parti communiste. Son successeur Bertrand Kern, socialiste, salue «le parcours d’un homme qui a dédié toute sa vie à Pantin». », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
« Si le PS s'incline aux Pavillons-sous-Bois au profit du RPR, il conserve en revanche le canton d'Epinay-sur-Seine et progresse dans les cantons détenus par la droite, lui enlevant cinq de ses sièges renouvelables (Pantin-Ouest, Aulnay-Nord, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Noisy-le-Grand et Le Raincy - Clichy-sous-Bois). »