Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Le canton de la Ferté-Bernard est conservé et s'agrandit. Il passe de 13 à 26 communes[2].
Avocat, maire de La Ferté-Bernard (2008-2017), président de la communauté de communes, ancien suppléant du député Dominique Le Mèner, député (depuis 2017)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Jean-Carles Grelier et Marie-Thérèse Leroux (DVD, 51,06 %) et Elisabeth de Bourqueney et Jean-Jacques L'Hôte (FN, 27,69 %). Le taux de participation est de 50,06 % (8 989 votants sur 17 955 inscrits)[15] contre 49,74 % au niveau départemental[16] et 50,17 % au niveau national[17].
Au second tour, Jean-Carles Grelier et Marie-Thérèse Leroux (DVD) sont élus avec 68,7 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,97 % (5 521 voix pour 8 972 votants et 17 955 inscrits)[18].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[20]. Dans le canton de la Ferté-Bernard, ce taux de participation est de 30,48 % (5 588 votants sur 18 333 inscrits)[21] contre 29,78 % au niveau départemental[22]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jean-Carles Grelier et Marie Thérèse Leroux (Union au centre et à droite, 55,68 %) et Anne-Marie Fouquet et Gilbert Zentar (RN, 18,94 %)[21].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[23], 30,67 % dans le département[22] et 30,82 % dans le canton de la Ferté-Bernard[21]. Jean-Carles Grelier et Marie Thérèse Leroux (Union au centre et à droite) sont élus avec 77,68 % des suffrages exprimés (4 048 voix pour 5 652 votants et 18 336 inscrits)[21],[24],[25].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de la Ferté-Bernard regroupait treize communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
La commune de Saint-Antoine-de-Rochefort, absorbée en 1886 par La Ferté-Bernard, était la seule commune supprimée, depuis la création des communes sous la Révolution, incluse dans le territoire du canton de la Ferté-Bernard antérieur à 2015. La commune de Cherré, absorbée en même temps, reprend son indépendance deux ans plus tard[26].
Composition depuis 2015
Lors du redécoupage de 2014, le canton comptait vingt-six communes entières[2].
À la suite de la création des communes nouvelles de Tuffé Val de la Chéronne au et de Cherré-Au au , le canton comprend désormais vingt-quatre communes entières.
Liste des 24 communes du canton de la Ferté-Bernard au
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[29].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[14].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Finot, Louis, « Émile Senart (1847-1928) », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 28, no 1, , p. 335–347 (lire en ligne, consulté le ).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).