Très prolifique dans son travail de graveur, il travaille dans plusieurs villes italiennes — outre Florence et Rome, il exerce à Parme et à Venise —, Gregori est l'un des premiers à étudier les techniques de reproduction des dessins[1]. Il réalise beaucoup de gravures de reproduction d'après des Vieux Maîtres, tels que Titien, Pierre Paul Rubens et Le Corrège[2].
Ses gravures ont illustré quelques publications importantes du XVIIIe siècle, dont l'ouvrage d'Ignazio Hugford sur Anton Domenico Gabbiani, I Cento Pensieri di Anton Domenico Gabbiani pittore fiorentino (Florence, Moückiana, 1762)[2] et Museum Florentinum (1731 à 1766)[4].
↑(it) Francesco Moücke, Carlo Gregori et Giovanni Domenico Campiglia, Serie di ritratti degli eccellenti pittori dipinti di propria mano che esistono nell'Imperial galleria di Firenze : colle vite in compendio de' medesimi descritte da Francesco Moücke, vol. I-IV, Florence, nella stamperia Moückiana, 1752-1762.
Annexes
Bibliographie
(it) Nicola Iodice, « Gregori, Carlo Bartolomeo », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 59, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne).