Elle est élevée dans une situation familiale difficile en raison de la liaison de son père avec la baronne Luise von Hertefeld, qu'il installe comme sa maîtresse officielle en 1777[1]. Elle est éduquée par des gouvernantes, dont la comtesse Eleonore von Münster de 1783 à 1791, qui gagne son affection. Caroline peut comprendre l'anglais et le français, mais son père admet qu'elle manque d'éducation, à l'exception de la musique.
Peu après la célébration du mariage, les deux époux se séparent d'un commun accord. La conduite anticonformiste de Caroline après cette séparation donna lieu à de graves soupçons et par suite à des débats scandaleux.
Sir Thomas Lawrence (1769-1830) peint trois portraits d'elle. Celui peint en 1798 et conservé au Victoria & Albert Museum a été réalisé deux ans après la séparation avec son mari[2].
Pour pouvoir rompre son mariage, ne craignant pas de la déshonorer ni de jeter l'opprobre sur la maison royale de Grande-Bretagne et de Hanovre, par deux fois Georges IV ose la traîner devant le tribunal pour lui intenter une accusation publique d'adultère, en 1806 et 1820 ; et, lorsqu'il monte sur le trône, en 1820, il ne permet pas qu'elle partage son titre ni qu'elle assiste au couronnement qui a lieu l'année suivante. Elle meurt peu après ce dernier affront. On a dit, sans preuves, qu'elle aurait été empoisonnée[réf. nécessaire].
Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 3e année, 1822, Paris : Ponthieu, 1823, p. 234-261 [1]