En 1294, elle se rend à la cour de Philippe IV le Bel à qui elle prêta hommage pour les terres qu'elle possédait en France.
Catherine fut fiancée à trois hommes qu'elle n'épousa finalement pas, dont Jacques de Majorque.
Mariage
Veuf, Charles de France, frère du roi (1270 † 1325) cherche une nouvelle épouse et trouve un excellent parti en la personne de Catherine, princesse pauvrement dotée mais héritière en titre de l'Empire latin de Constantinople en tant que petite-fille du dernier empereur latin Baudouin II de Courtenay. Certes l'empire a disparu, mais les prétentions de Charles peuvent servir à justifier des expéditions en Méditerranée orientale. L'affaire se conclut rapidement entre Charles et les Courtenay, à l'avantage des deux partis. Toutefois, le comte a besoin, pour se remarier, de dispenses pontificales que le pape Boniface VIII va marchander[2].
Le mariage a lieu entre le 28 janvier et le 8 février 1300[3]. De leur union naissent :
Catherine est décédée à Saint Ouen, inhumée le 12 octobre au Couvent des Jacobins[4] en présence du roi Philippe le Bel. Elle est enterrée à l'abbaye de Maubuisson[5] puis déplacée à la basilique Saint Denis[6]. Jacques de Molay, maitre de l'ordre du Temple portera son cercueil lors de son inhumation et sera arrêté le lendemain.
↑Peter Lock, The Franks in the Aegean: 1204-1500, Routledge, 2013, p. 66.
↑Jean Favier, Philippe le Bel, Paris, Fayard, , p. 307-309.
↑Anselme de Sainte-Marie et Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, libr. associés, (lire en ligne).
↑François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes et l'état des grandes terres du royaume, Schlesinger frères, (lire en ligne).
↑Perrot, G.; Reinach, S., Revue archéologique, Ernest Leroux, , p. 4.9 (July–December 1907): 448–449.