Construit en 1975, le bâtiment est un ancien immeuble du Service de la protection judiciaire de la jeunesse qui a été reconverti en 1986[2]. Il a vocation à accueillir des personnes condamnées à moins de deux ans de prison ou en fin de peine, sur le mode de la semi-liberté: dehors le jour et les jours fériés, dedans la nuit.
L’édifice comporte quatre niveaux : un sous-sol où sont entreposées les archives, un rez-de-chaussée, qui comporte l’ensemble des parties communes, trois étages dédiés à la détention[3].
Administration
Conçu pour accueillir 48 prisonniers dans 48 cellules[4], le centre accueille 25 agents[3] et 129 détenus[5] en 2017. Moins onéreux qu'un centre fermé, en termes de surveillance et de prise en charge, il permet également une meilleure réinsertion: moins d'un tiers des détenus « replongent » à la sortie; sur environ 300 mouvements d'entrée et de sortie en 2012 dans l'établissement, seuls 4 personnes se sont évadées[5].
En 2009, 60 % des détenus sont âgés de moins de 29 ans[3].
Notes et références
↑« Villepinte », sur justice.gouv.fr (consulté le ).
↑ ab et cVincent Delbos et Betty Brahmy, Rapport de visite du centre de semi-liberté de Gagny, Paris, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, 3-4 août 2010 (lire en ligne)
↑Observatoire International des Prisons, « Centre de semi-liberté de Gagny », oip.org, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« 129 détenus en réinsertion au centre de semi-liberté », leparisien.fr, 2014-06-06cest07:00:00+02:00 (lire en ligne, consulté le )
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