Charles de Condren naît dans une famille de petite noblesse. Son père, gouverneur du château royal de Monceaux près de Meaux, s'est converti du protestantisme au catholicisme[réf. nécessaire].
Charles fait à l'âge de onze ans et demi une expérience déterminante de la grandeur de Dieu[Laquelle ?].
Il participe l'année suivante à la fondation d'une nouvelle maison de l'Oratoire à Nevers et en 1619 se rend à Langres pour l'ouverture d'un séminaire, suivant les dispositions du concile de Trente (1540-1562). Il retourne à Paris en 1620 pour ouvrir un nouvel Oratoire à Poitiers[pas clair] puis en 1624, celui de Saint-Magloire à Paris qui sert de séminaire. Il retourne à l'Oratoire de la rue Saint-Honoré en 1625.
Le 30 octobre 1629, très vite après la mort du cardinal de Bérulle (2 octobre), il est élu supérieur général de l'Oratoire de Jésus, afin d'éviter une intervention du cardinal de Richelieu, méfiant à l'égard de ce qu'on appelait alors les « dévots ».
L'Oratoire a soixante et onze maisons en 1631.
Condren, découragé, est au bord de démissionner en 1634.[pas clair]
En 1634, il devient directeur spirituel de Jean-Jacques Olier, grâce à l'entremise d'Agnès de Langeac. Olier fonde ensuite la compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice. Charles de Condren l'encourage dans cette voie jusqu'à son dernier souffle[réf. nécessaire] le dissuadant d'accepter l'épiscopat. Il le fait aussi missionner dans les campagnes et l'encourage à la dévotion au Saint-Sacrement, selon la spiritualité bérullienne. Cependant à la différence de Bérulle qui parlait d'élévation et de louange, Condren évoque plutôt l'état d'hostie sacrificielle et de consommation devant la grandeur de Dieu.[pas clair]
↑Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux, p. 423.
Source
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Voir aussi
Bibliographie
Sa première biographie est publiée en 1643 par son disciple, l'oratorien Denis Amelote (révisée en 1657).
Louis Ellies Dupin, Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques du XVIIe siècle, Paris, André Pralard, 1719, tome 2, p. 149-150lire en ligne
P. Auvray et A. Jouffrey, Lettres du Père Charles de Condren, Paris, Cerf, 1943
R. Deville, L'École française de spiritualité, Paris, Desclée de Brouwer, 1987