À l'âge de 24 ans, il se voit lancer un défi à la suite d'un pari. Il doit effectuer la course longue distance de ski de fondSchonach-Hinterzarten longue de 60 km. Il parvient à l'arrivée très épuisé. Piqué au jeu, il décide de s'entraîner pour s'améliorer et s'essaie à de nombreuses disciplines dont le triathlon, le cyclisme sur route et la course de fond[2].
En 1985, il s'investit plus activement dans sa carrière sportive. Il remporte sa première course de montagne dans son lieu de naissance. L'année suivante, il remporte la médaille d'argent aux championnats d'Allemagne de course en montagne[2]. Il est sélectionné pour le Trophée mondial de course en montagne à Sondrio. Alors qu'il est encore un inconnu sur la scène internationale, il effectue une excellente course et surprend tout le monde en battant le spécialiste suisse de la discipline Beat Imhof pour décrocher la médaille de bronze[3]. Cette année, il bat le record du monde des 12 heures à ski de fond en parcourant 218,64 km[1].
Le , il effectue un solide départ à Sierre-Zinal. En compagnie de Beat Imhof, il suit à distance l'Américain Jay Johnson parti sur un rythme effréné. Mais ce dernier craque à mi-parcours. Beat prend alors l'avantage tandis que Charly se fait voler la deuxième place au profit de Martin May et se contente de la troisième marche du podium[4].
Le , il s'impose au Swiss Alpine Marathon en battant le record du parcours de plus de 10 minutes[5]. Il remporte deux titres de champion d'Allemagne de course en montagne en 1988 et 1989[2].
Le , il prend part à sa première course de 100 kilomètres à Hanau. Il remporte la victoire avec brio en 6 h 29 min 34 s, établissant ainsi un nouveau record national et remportant le titre de champion d'Allemagne[6]. Il est cependant victime d'une infection et court à nouveau une semaine plus tard. Son système immunitaire s'affaiblit et il est victime de nombreuses maladies. Il réduit fortement la compétition pendant trois ans afin de se rétablir[2].
Le , il prend part pour la première fois au Comrades Marathon. Bien que cette édition soit en descente, Charly ne se sent pas à son avantage et souffre de problèmes musculaires. Il parvient cependant à maîtriser la douleur et reprend la tête de course sur la partie plane. Il s'impose finalement avec 2 min 38 s d'avance sur le coureur local Theophilus Rafiri[7].
Après la fermeture du Weißes Rössle, il officie en tant que chef à l'hôtel Saigerhöh à Lenzkirch jusqu'en 1992. Il reprend ensuite l'hôtel Sonnenhof à Hinterzarten qu'il tient avec sa femme[1].
(de) Herbert Steffny, Ulrich Pramann, Charly Doll, Fin for Fun. Perfektes Lauftraining. Das Ernährungsprogramm. Südwest-Verlag, 1 janvier 2003, (ISBN978-3-517-06450-5)
(de) Benedikt Doll, Charly Doll, Doll's Schwarzwaldlust – das sportliche Genießerkochbuch, Doll2Eich, 10 novembre 2018, (ISBN978-3-00-060654-0)