Le journal s'est ensuite appelé Indians' Advocate, comportant des articles en anglais à 70 % et en langue cherokee à 30 %. Il est lu dans les milieux blancs, par des politiques, des intellectuels, des coureurs des bois et des colons modestes qui s'opposent à la spéculation foncière visant les terres des Cherokees.
Le journal suivit de près la ruée vers l'or sur les terres des Cherokees, à Auraria, site d'exploitation aurifère découvert en 1827[1] dans le comté de Lumpkin, près de Dahlonega, sur la façade ouest des Appalaches, en Géorgie, qui est l'une des plus anciennes régions de mines d'or des États-Unis[2]. Les premières mines ouvrent en 1829 et l'afflux de colons s'est matérialisé à l'automne 1829[3]. Niles Register rapporte au printemps 1830 la présence de 4 000 mineurs sur la seule rivière Yahoola.
Un journaliste du Cherokee Phoenix, se plaint alors que « nos voisins qui n'accordent aucun respect ni attention à la loi (…) font de nous un peuple abusé ». La plus grande partie des colons est arrivée lors des années 1832 et 1833, à l'occasion de loteries permettant d'attribuer des terres.
↑Robert L. Brown, Central City and Gilpin County: Then and Now, p. 4.
↑David Williams, The Georgia Gold Rush: Twenty-Niners, Cherokees, and Gold Fever, p. 4.
Annexes
Bibliographie
(en) Henry T. Malone, « The Cherokee Phoenix : Supreme Expression of Cherokee Nationalism », The Georgia Historical Quarterly, vol. 34, no 3, , p. 163-188 (JSTOR40577233).