Une chrestomathie (du grec ancienkhrestos, utile, et mathein, savoir ; la prononciation [kʁɛs.tɔ.ma.si] se maintient à côté de [kʁɛs.tɔ.ma.ti]) est une anthologie de textes choisis parmi des œuvres d'auteurs réputés classiques, notamment assemblée pour l'apprentissage d'une langue.
Quelques chrestomathies
Paul Aebischer, Chrestomathie franco-provençale, 1950, Berne
Louis Jacques Bresnier[1], La Djaroumia, l’Anthologie, la Chrestomathie arabe et les Principes élémentaires de la langue arabe.
Auguste-François Maunoury[6], Chrestomathie ou Recueil de morceaux gradués tirés des auteurs grecs, à l'usage des commençants, avec dictionnaire. Delagrave, Poussielgue-Rusand, Paris, 1856
(en) E. Panoussi & R. Macuch: New Syrian Chrestomathy., Harrassowitz, Wiesbaden 1974
Gaston Paris[7] et E. Langlois, Chrestomathie du Moyen Âge, extraits publiés avec des traductions, des notes, une introduction grammaticale et des notices littéraires (1897)
Éloi Ragon, Chrestomathie grecque, J. de Gigord éditeur, Paris, 1914
Olivier-Charles-Camille-Emmanuel Rougé[9], Chrestomathie égyptienne, ou Choix de textes égyptiens transcrits, traduits et accompagnés d'un commentaire perpétuel et précédés d'un abrégé grammatical, (1867-1876)
Antoine-Isaac Silvestre de Sacy, Chrestomathie arabe, ou extraits de divers écrivains arabes, tant en prose qu’en vers, à l’usage des élèves de l'École spéciale des Langues Orientales vivantes, 3 volumes, Paris, 1806, 2e édition, 1826
Henri Sensine, Chrestomathie française du XIXe siècle, Paris, 1902. Choix de poésies francophones.
Nadine Stchoupak, Chrestomathie sanskrite, préfacée par Louis Renou, publication de l'institut de civilisation indienne, Librairie d'Amérique et d'Orient, Adrien Maisonneuve, Jean Maisonneuve successeur, Paris, 1977, 88 pages
Jude Stéfan[10], Epitomé ou Chrestomathie à l’usage des débutants en littérature, Le Temps qu’il fait, 1993
Garcin de Tassy[11]Chrestomathie hindie et hindouie à l'usage des élèves de l'École spéciale des langues orientales vivantes, 1849
↑Orientaliste né à Montargis en 1814 et mort le 21 juin 1869 à Alger d’une attaque d’apoplexie, en entrant à la Bibliothèque où il allait faire son cours
↑(1855 – 1916), homme politique suisse, surnommé "le lion de Trun"
↑(1820- 1875) - Philologue allemand, spécialiste des langues celtiques
↑(1910-2002) Philologue romaniste belge et un militant wallon
↑Né à Guémené-sur-Scorff le 27 décembre 1847 et mort le 1er avril 1934 - linguiste et historien français qui s'est particulièrement intéressé aux langues celtiques, dont le breton
↑(Byzance, 8 février 411–Athènes, -17 avril 487), surnommé « Proclos le Successeur », philosophe néo-platonicien et grammairien: C'est par le biais de Photos que nous disposons de sa Chrestomathie, consacrée aux poètes du Cycle troyen. L'attribution de cette œuvre est sujette à controverse, certains commentateurs estimant qu'il s'agit là d'un Proclos différent.
↑(1811-1872), égyptologue et philologue français, membre de la maison de Rougé
↑de son vrai nom Jacques Dufour - Poète français né à Pont-Audemer le 1er juillet 1930
↑(1794 –1878), Orientaliste et indianiste français
↑(1797-1847) Suisse - critique littéraire et théologien
↑(en) « Rosetta Code » (consulté le ) : « "Rosetta Code is a programming chrestomathy site. The idea is to present solutions to the same task in as many different languages as possible, to demonstrate how languages are similar and different, and to aid a person with a grounding in one approach to a problem in learning another." »