Les 10, 14 et , les habitants des villes de Civry et de Varize se défendirent contre les soldats allemands. En représailles, les deux villages furent incendiés. Un monument[3] installé sur la commune de Varize, ainsi qu'un odonyme de cette même ville (rue du 15-Octobre-1870), commémorent les faits : « Varize-Civry à leurs vaillants défenseurs en mémoire des combats soutenus par eux les 10, 14, 15 octobre 1870 contre les troupes allemandes qui en châtiment de leur noble conduite incendièrent les deux villages - En mémoire du combat soutenu le 29 novembre par les Francs-tireurs de la Gironde et de Paris ».
Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[4], dont Civry[4]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[4]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[4].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 354 habitants, en évolution de 0 % par rapport à 2009 (Eure-et-Loir : +1,94 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Ancienne gare de Civry - Saint-Cloud de la ligne de Courtalain - Saint-Pellerin à Patay : de 1872 jusqu'au début des années 2000, Civry bénéficiait d'une gare de fret sur la ligne Courtalain-Saint-Pellerin à Patay via Châteaudun. La portion de ligne, entre Lutz-en-Dunois et Patay, où se trouvent Péronville et Civry-Saint-Cloud est non utilisée, sans pour autant être déclassée.
Puits Saint-Martin I et II, deux polissoirs, blocs en poudingue gréseux éocène datant du néolithique. Situés à l'origine dans un champ au nord-ouest du village, ils furent déplacés en 1970 près de l'église et de la mairie.
Église Saint-Martin, avec son portail de style roman.
Ancienne gare de Civry - Saint-Cloud.
Polissoirs du Puits Saint-Martin.
Personnalités liées à la commune
Louis Moisset (1741-1827), ingénieur, né dans cette commune le .
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑ ab et cLONGNON Pouillés province de Sens (1904), a -p.131A; b -p. 177D; c -p. 192G.