La commanderie de Payns était située non loin du village de Payns, dans le département de l'Aube, en région Champagne-Ardenne.
Histoire
Payns était le fief du seigneur Hugues de Payns, fondateur de l'ordre du Temple qui fonda cette commanderie par une donation faite avant le . Guy Bordel, fils du premier maître complétait les biens par une donation en 1130.
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Possessions
L'activité principale de cette commanderie était l'élevage de moutons pour la production de laine qui s’effectuait sur la pièce de terre principale de 441 arpents sur lesquels se trouvaient les bâtiments, complétée par 132 arpents de terres, bois, formés par dix-sept pièces au finage de Payns. Elle possédait des biens à Belleville, Espincey, Messon, Pavillon-Sainte-Julie, Saint-Mesmin et Savières.
Elle possédait une maison à Belleville qui fut achetée en 1209 au seigneur de Marigny-le-Chatel, pour être attachée à cette commanderie, ainsi que sa chapelle.
État
La commanderie de Payns n'existe plus qu'à l'état archéologique, sur un terrain agricole privé. Dès 1989, la prospection archéologique aérienne localise sa position. En novembre 1989, est créée la « Fondation Hugues de Payns », association culturelle dont le but est de valoriser le patrimoine de la commanderie[13].
En 1998, la Fondation suscite des sondages archéologique qui mettent au jour les fondations et sols de trois bâtiments connus à ce jour : la chapelle avec un cimetière, le logis (formé d'un dortoir, d'un four, d'un réfectoire, d'un lardoir et d'une prison) et la grange ainsi que divers bâtiments agricoles non définis avec précision. La photographie présente les fondations rectangulaires de la chapelle Sainte-Madeleine. On peut voir l'épaisseur des murs et des contreforts. En septembre 1998, la découverte d'un dépôt monétaire conduit à la création du musée Hugues de Payns qui a pour projet de reconstruire la commanderie telle qu'elle était à l’époque[13].
Ce dépôt correspond à un coffret métallique enterré dans la cour de la commanderie et contenant 708 pièces de monnaie (des deniers d'argent) des XIIe et XIIIe siècles. Bien qu'il s'agisse sans doute du pécule enfoui par un marchand au retour des foires de Champagne, cette découverte relance le mythe du trésor des Templiers[14],[15].
↑Peut-être de Marès, une ancienne seigneurie et vicomté qui se trouvait à Loos (Nord) ou encore de Mars, des Mars, château de Mars-la-Tour ? Une famille de Mars semble avoir possédé le château de Baleyne en Bourbonnais à cette époque et il y avait une famille de Mars ou de May dans le Barrois au XIVe siècle avec un Jean de Mars ou de May qui est mentionné en 1368 pendant la bataille de Ligny-en-Barrois[3]. Voici son nom tel qu'il est retranscrit dans les sources primaires du procès : (la):Johannes Ademari[4], Johannes de Mars[5] et de Marciis[6], Johannes Demar[7]. Jean des Mars pour Michel Henry. Trudon des Ormes a retenu la forme Jean de Mars plutôt que Jean Adhémar. Émile Guillaume Léonard indique (la): Johannes de Marciis pour le commandeur de Payns et de Ruetz et Johannes de Mares aut des Maix pour celui de la baillie de Lorraine.
Références
↑Jean-Marc Roger, « Notre-Dame aux Nonnains, Templiers et Saint-Fale: les bois du Perchoy au XIIIe siècle », Mémoires de la Société académique du département de l'Aube, t. CVII (1971-1973), , p. 250 (doc. 5), lire en ligne sur Gallica
13 avril 1264
↑ a et bE.G Léonard, « Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs », dans Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, E. Champion, , xv-259
↑Victor Servais, Annales historiques du Barrois de 1352 à 1411 : ou Histoire politique, civile, militaire & ecclésiastique du duché de Bar sur le règne de Robert, duc de Bar, (lire en ligne), p. 196-199 ; Augustin Calmet, Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine, 1728, t. II, p. 557-558, lire sur Google Livres
L'auteur mentionne Jean de Mars et les formes latines Marciis et Ademari.
↑"præceptores proprii fuerunt, omissis antecedentibus Ponsardus de Gisy — 1307"- Archives Nationales, S 5162 B (Cartulaire des Templiers de Provins, 5164, 5179; M 13. — Trudon-des-Ormes, page 102. — Mannier, page 232. — Victor Carrière, Histoire et Cartulaire des Templiers de Provins, Paris 1919, in-8º
Auguste Pétel, « La commanderie de Payns et ses dépendances à Savières, à Saint-Mesmin, à Messon et au Pavillon », Revue champenoise et bourguignonne, , p. 25-84, 133-181, lire en ligne sur Gallica
Mickaël Wilmart, « Salariés, journaliers et artisans au service d’une exploitation agricole templière. La commanderie de Payns au début du XIVe siècle », dans Arnaud Baudin (dir.), Ghislain Brunel (dir.), Nicolas Dohrmann (dir.) et al. (préf. Philippe Adnot & Agnès Magnien), L'économie templière en Occident : patrimoines, commerce, finances, Éditions Dominique Guéniot, , 543 p. (ISBN978-2-8782-5520-1, présentation en ligne), p. 273-294 [lire en ligne]