L'histoire de la communauté tibétaine aux États-Unis est relativement courte, car les États-Unis ont eu peu de contacts ou d'implication au Tibet avant la Seconde Guerre mondiale élargie pour le Pacifique.
Les Tibétains ont commencé à émigrer aux États-Unis à la fin des années 1950[1]. L'article 134 de la loi sur l'immigration de 1990 a stimulé l'immigration des Tibétains aux États-Unis, en fournissant 1 000 visas d'immigrant aux Tibétains vivant en Inde et au Népal[2],[1].
Lobsang Sangay, premier ministre du gouvernement tibétain en exil à Dharamsala en Inde depuis 2011, est citoyen américain. Il émigra aux États-Unis en 1995 depuis l'Inde où il est né sans en avoir la nationalité[4]. Ce n'est que depuis 2013 que les Tibétains réfugiés en Inde ont le droit de demander la nationalité indienne[5].
Selon le New York Times (2015), pour les exilés tibétains en Inde qui cherchent à quitter ce pays qui ne leur reconnaît pas le droit d'être propriétaires, les États-Unis sont la destination de choix. Certains Tibétains y réussissent très bien mais d'autres se retrouvent simplement à la plonge dans un restaurant ou concierges. D'autres encore sont la proie de marchands de visas[6].
Le , le président américain Donald Trump signe « la loi de 2018 sur l'accès réciproque au Tibet », qui permet aux Tibétains de retourner dans leur pays ou aux autorités chinoises qui les en empêchent de faire face à des sanctions[7],[8].
↑(en) Pankaj Mishra, The Last Dalai Lama ?, The New York Times, 1er décembre 2015, « And life for ordinary Tibetans in Dharamsala remains a struggle. They still cannot own property, and an increasing number hope to emigrate to the West. (Many of the young T.Y.C. activists I interviewed in 2005 have scattered across the world.) The United States is a favored destination; some Tibetans are doing very well there, but many have ended up working as dishwashers and janitors. Others became vulnerable to visa racketeers. »
↑Dorian Malovic, « Donald Trump signe un projet de loi « historique » sur le Tibet malgré les protestations de la Chine », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
↑« ‘My body is Tibetan but spiritually I’m an Indian,’ says the Dalai Lama », Hindustan Times, (lire en ligne, consulté le ).