La Compagnie Française de Navigation Rhénane (CFNR) est une entreprise anciennement publique, vendue de gré à gré à l'Association technique de l'importation charbonnière (ATIC) en 1996 sous le gouvernement d'Alain Juppé lors de la vague de privatisations.
Historique
La CFNR œuvre dans le transport fluvial rhénan depuis 1924.
Au départ simple gestionnaire de chalands sur le Rhin, la CFNR s'est diversifiée.
Elle a déployé ses implantations, depuis les ports de mer de la zone ARA (Anvers-Rotterdam-Amsterdam) au Rhin supérieur, le long de la Moselle, des canaux du nord de l'Europe ou plus récemment le long du Danube.
La CFNR se recentre aujourd'hui sur l'axe rhénan et sur ses métiers de base, l’affrètementfluvial et la manutention portuaire où elle entend couvrir l'intégralité de la chaine logistique en vracs, produits conventionnels et colis lourds. Après avoir été longtemps déficitaire, elle a retrouvé des profits en 2004[1].
Au sein de sa maison mère ATIC Services[2], consortium regroupant des donneurs d'ordre[1], la CFNR assume son rôle parmi les leaders européens, dans le transport fluvial.
Marcel Scotto, « L'Europe remonte les fleuves Perspectives Strasbourg rêve de Constantza Les Français vont retrouver la mer Noire », Le Monde, (lire en ligne).
Elie Le Du, « Alliance française en faveur d'une percée sur le Danube », Les Échos, (lire en ligne).
Claude Barjonet, « L’État va privatiser la Compagnie Française de Navigation Rhénane », Les Échos, (lire en ligne).
Rédaction Les Échos, « L'Etat vend la Compagnie Française de Navigation Rhénane à l'Atic », Les Échos, (lire en ligne).
Antoine Latham, « L'armement CFNR sort du rouge pour la première fois de son histoire », Les Échos, (lire en ligne).