Les comtés ont existé dans la plupart des pays de la chrétienté, c'est un cadre territorial dans lequel un comte est chargé par le souverain d'exercer son autorité[1]. Selon la langue, ils portent différentes appellations.
A l'époque carolingienne, les charges publiques associée à la fonction comtale sont qualifiées d'honor[2]. Sous Charles le Chauve, au IXe siècle, le Capitulaire de Coulaines est un contrat promulgué par l’empereur. Ce document indique, que les honores, les fonctions publiques, sont inaliénables : une personne nommé comte ne peut être destituée sauf en cas de faute lourde[3].
Bruno Dumézil (dir.), Des Gaulois aux Carolingiens, Presses universitaires de France, (lire en ligne), chap. 3 (« La division de l’Empire »), p. 194-208.
Martial Mathieu (dir.) et Patricia Mathieu (dir.), Histoire des institutions publiques de la France, Presses universitaires de Grenoble, coll. « Droit en + », (DOI10.3917/pug.mathi.2014.01, lire en ligne), chap. 2 (« Les institutions carolingiennes : la renaissance éphémère de la romanité (751-987) »), p. 51-62.