4 OXIDES (Hydroxides, V[5,6] vanadates, arsenites, antimonites, bismuthites, sulfites, selenites, tellurites, iodates) 4.C Metal:Oxygen = 2:3, 3:5, and Similar 4.CB With medium-sized cations 4.CB.05 Tistarite Ti2O3 Space Group R 3c Point Group 3 2/m 4.CB.05 Auroantimonate AuSbO3 Space Group Ortho ? Point Group Ortho 4.CB.05 Brizziite-VII NaSb+++++O3 Space Group R 3 Point Group 3 4.CB.05 Corundum Al2O3 Space Group R 3c Point Group 3 2/m 4.CB.05 Eskolaite Cr2O3 Space Group R 3c Point Group 3 2/m 4.CB.05 Hematite Fe2O3 Space Group R 3c Point Group 3 2/m 4.CB.05 Karelianite V2O3 Space Group R 3c Point Group 3 2/m 4.CB.05 Geikielite MgTiO3 Space Group R 3 Point Group 3 4.CB.05 Ecandrewsite (Zn,Fe++,Mn++)TiO3 Space Group R 3 Point Group 3 4.CB.05 Ilmenite Fe++TiO3 Space Group R 3 Point Group 3 4.CB.05 Pyrophanite MnTiO3 Space Group R 3 Point Group 3 4.CB.05 Brizziite-III NaSb+++++O3 Space Group R 3 Point Group 3 4.CB.05 Melanostibite Mn(Sb+++++,Fe+++)O3 Space Group R 3 Point Group 3 4.CB.05 Romanite (Fe++,U,Pb)2(Ti,Fe+++)O4 Space Group Trig ? Point Group Trig
prismatique, en tonnelet, pseudohexagonal, tabulaire (selon {0001}, rhomboédrique, lamellaire. Faces des prismes et pyramides striées parallèlement à {0001} et, sur les faces {0001}, stries parallèles aux faces du prisme.
La dureté du corindon est de 9 sur l'échelle de Mohs, que la pierre soit naturelle ou artificielle, ce qui en fait le deuxième minéral naturel le plus dur après le diamant (10). Cette dureté s'explique par la nature ionique des liaisons de l'alumine (elles sont covalentes dans le cas du diamant).
Découvreur et étymologie
L'espèce a été décrite par le minéralogiste John Woodward en 1725, qui l'appelle corinvindum[4]. Le mot vient du nom hindi du minéral, kurund, dérivé du sanskritkuruvinda[5], lui-même sans doute dérivé du mot tamoulkuruntam (குருந்தம்) (ou peut-être kuruvindam, குருவிந்தம்), signifiant « rubis »[6].
Cristallographie
Le corindon a une structure notée D51 en notation Strukturbericht. C’est une structure rhomboédrique, de groupe d'espace R3c (no 167). Un motif est composé de deux pentaèdres Al2O3 inversés qui se répètent aux nœuds du rhomboèdre. Ses paramètres de maille sont :
a = 5,13Å ;
α = 55,47° = 55°28'.
Un pentaèdre fait 2,7Å de haut (distance Al3+-Al3+) et 2,49Å de côté (distance O2−-O2−).
Les ions O2− forment un réseau hexagonal compact, avec donc une alternance de plans A-B ; les ions Al3+ occupent les deux-tiers des sites interstitiels octaédriques, avec trois types de plans a, b et c en alternance. On a donc une alternance A-a-b-B-c-a-A-b-c-B-a-b-A-c-a-B-b-c-A-a…
Les paramètres de maille dans cette description hexagonale sont :
a = 4,76Å ;
c = 12,97Å.
Par rapport à la description précédente, la distance entre les plans de O2− des pentaèdres est c/2.
Le corindon est le chef de file d’un groupe avec l'hématite, le groupe du corindon-hématite, contenant des matériaux ayant tous la même structure cristalline et une formule générale du type X2O3 où X peut être un cation tel que le fer, le titane, l'aluminium, le chrome, le vanadium, la magnésium, l'antimoine, le sodium, le zinc et/ou le manganèse.
L'émeri est une roche polyminérale, composée de corindon granuleux et d'autres minéraux tels que la magnétite ou l'hématite ; elle tire son nom du gisement topotype, situé au « Cape Emeri », sur l'île de Naxos en Grèce.
Gîtologie
Roches magmatiques déficientes en silice : syénites, syénites néphélitiques, et pegmatites associées
Zones de contact entre des péridotites et les roches environnantes
Les pierres gemmes de couleur rouge sont appelées rubis, toutes les autres couleurs sont appelées saphir. Le saphir et le rubis font partie des quatre pierres précieuses.
En 2014, la France est nette importatrice de corindon, d'après les douanes françaises. Le prix moyen à la tonne à l'import était de 1 000 €[13].
Corindonnage
La grande dureté du corindon le destine également à ces opérations qui visent, comme le grenaillage, à décaper une surface, souvent métallique, en vue de la recouvrir ensuite d'une couche d'apprêt, d'enduit ou de peinture.
Sous sa forme rubis, il est largement utilisé dans l'horlogerie, pour la fabrication des paliers, qui supportent les pivots des axes du rouage en acier, à cause des frottements extrêmement réduits du métal sur la pierre. D'autre part, vu les pressions relatives très élevées (si l'on compare le couple transmis par les engrenages en rapport avec la surface extrêmement réduite des pivots : 15/100e de mm de diamètre pour les plus fins), la platine de montre étant elle-même en métal, le frottement métal sur métal induirait inévitablement à court terme un grippement du palier après que les huiles auront perdu de leur efficacité (état inéluctable pour une montre fonctionnant plusieurs années consécutives).1
La forme transparente du corindon, principalement issu du procédé Auguste Verneuil, et disponible sous la forme de cylindre jusqu'à 8cm de diamètre, permet grâce à des outils diamantés (meules) de découper de fines tranches utilisées pour fabriquer les glaces de montre inrayables (sauf par le diamant, voir plus haut), qui résistent notamment à l'abrasion d'un grain de sable, qui lui est en quartz, donc d'une dureté inférieure sur l'échelle de Mohs.
Boîtiers de montres
Certains fabricants horlogers ont même tenté d'utiliser le corindon pour fabriquer des boîtes de montre complètes en deux parties assemblées par exemple par collage, mais la difficulté d'usinage (outils diamantés ou laser) limite la richesse des formes qu'il est possible d'obtenir de cette manière.
↑The Handbook of Mineralogy Volume III, 1997 Mineralogical Society of America by Kenneth W. Bladh, Richard A. Bideaux, Elizabeth Anthony-Morton and Barbara G. Nichols