Le point culminant (217 m) se situe au nord, sur la crête hébergeant l'aérodrome de Bagnoles-de-l'Orne - Couterne. Le point le plus bas (119 m) correspond à la sortie de la Mayenne du territoire, au sud-ouest.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Coterna en 1184 et Corterne en 1269[4].
Le toponyme parait composé du latincortem, « domaine rural », et peut-être de l'anthroponymegermaniqueArno[4]. « Étant donné l'évolution générale des noms [en Court-] il est tout à fait invraisemblable que l'r terminal de Court— ait disparu d'aussi bonne heure ; la finale du mot ne peut manifestement pas être un nom de personne »[5].
Lignou : Peut-être de l'oïllignœul,« ligne de faîte ». Lignou est sur une ligne de crête[6].
Histoire
Entre l'an 700 et 890, ce lieu serait déjà mentionné[7].
Au XVIIIe siècle, Charles-Gabriel Daniel de Frotté (1732-1791), fils de Marie-Élisabeth de Béron, est seigneur et patron de Couterne, Gourfaleur et autres lieux[8].
En 1913, en même temps que La Ferté-Macé et Tessé-la-Madeleine, Couterne cède une partie au nord de son territoire pour la création de la commune thermale de Bagnoles-de-l'Orne (les communes de Tessé-la-Madeleine et de Bagnoles-de-l'Orne fusionneront par la suite le ).
L'affaire criminelle Henry Julien, à Couterne, défrayant la chronique judiciaire, est jugée à Alençon le [9].
L'origine de Lignou, dominant Couterne est liée à l'autre Lignou, au nord de la Ferté Macé si l'on en croit la légende. La proximité des deux est remarquables.
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[13].
Démographie
En 2020, la commune comptait 1 011 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Couterne[14]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Couterne a compté jusqu'à 1 719 habitants en 1836.
Musée sur les chouans dans le château de Couterne.
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIXe siècle). Elle abrite des fonts baptismaux du XVIe siècle en forme de sarcophage, ainsi que onze tableaux et différentes menuiseries du XVIIIe, ces œuvres étant classées au titre objet.
Tous les ans, le dernier week-end de juin, a lieu la fête Saint-Pierre, accompagnée de son feu de la Saint-Jean le samedi soir, une fête foraine tout le week-end, ainsi que le vide-greniers le dimanche[20].
Pèlerinage
Tous les ans avait lieu un pèlerinage à Notre Dame de Lignou. La légende veut qu'un chevalier, seigneur de Lignou de Briouze, soit parti pour la croisade. Son intendant aurait pris sa femme et ses bien et l'aurait assassiné à son retour. Mourant il aurait invoqué Notre Dame. Une statue de la vierge trouvée à ce moment dans un églantier aurait été ramenée à Lignou de Briouze. Elle serait revenue systématiquement à Lignou jusqu'à ce que l'on l'y laisse. Un églantier "éternel" est toujours visible dans l'enceinte. Un pèlerinage annuel attire toujours les chrétiens de Briouze, ainsi que les fêtes traditionnelles de la Vierge, à Pâques , à l'ascension et au premier dimanche de novembre.[1]
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑J. Adigard des Gautries, Études d'onomastique ornaise : II les toponymes anciens formés à l'aide de l'appellatif Court, Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, t. LXXVIII, 1960.
↑René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 227.
Annie Renoux, Les pouvoirs locaux dans la France du centre et de l’ouest (VIIIe-XIe siècles), Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), « Aux sources du pouvoir châtelain de Geoffroi “Seigneur de Mayenne, le plus fort homme du Maine” (c. 1040-1098)» », p. 61-89