L'ancien couvent des Visitandines (Premier) est situé dans le centre de Rouen, entre les rues Louis-Ricard et Beauvoisine.
Le cloître fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862[1].
Les sœurs arrivent le 23 octobre 1630. Elles logent d'abord près du couvent des Minimes, avant de s'installer rue Beauvoisine. Le couvent est bâti de 1680 à 1691. L'église conventuelle commencée le 6 août 1711 par l'architecte dominicain Pierre Caumont est achevée au XVIIIe siècle.
Pendant la Révolution, le couvent est utilisé pour interner les religieuses insermentées. C'est à ce moment que l'église est détruite.
En 1828, le Muséum d'histoire naturelle de Rouen ouvre ses portes, dans une partie des locaux. En 1831, le Musée départemental des antiquités de Rouen, qui occupe l'autre partie des locaux, ouvre ses portes. En 1996, le Muséum ferme ses portes, à cause de la vétusté des locaux. Il est rouvert depuis 2007.
Les jardins accueillent plusieurs pièces importantes : l'original de la fontaine de la Croix-de-Pierre, le portail du couvent des Clarisses, transféré en 1908.
Armes du couvent
Ses armes, qui sont celles des Visitandines, sont : le champ d'or, au cœur de gueules percé de deux flèches d'or, enfermé dans une couronne d'épines de sinoples, les épines ensanglantées de gueule, une croix de sable fichée dans l'oreille du cœur.
Le cri d'arme est : Vive+Jésus
Liste des abbesses
Mère Marguerite Guérin 1632-1636
Anne-Thérèse de Préchonnet 1638-1641
Sœur Françoise Marie Hélye 1655
Jeanne Marie de Bauquemare 1667, 1693
Marie Louise Croiset 1696-1701
Marguerite Séraphique Gréard 1720
Marie Agnès Gréard 1726-1730
Marguerite Angélique Le Couteulx 1739, 1742, 1748, 1764
Mère Julienne Angélique Belard 1745, 1746, 1754
Catherine Angélique Delahaye 1772
Bibliographie
François Lemoine et Jacques Tanguy, Rouen aux 100 clochers : Dictionnaire des églises et chapelles de Rouen (avant 1789), Rouen, PTC, , 200 p. (ISBN2-906258-84-9, OCLC496646300, lire en ligne)