Il est parlé par 95 % de la population de l'archipel et est une des langues officielles de l'archipel au même titre que l'anglais et le français[1].
On distingue plusieurs variantes :
le créole fin, fortement francisé et parlé par la bourgeoisie ;
le gros créole, parlé par les classes populaires ;
le créole grand-bois, parlé dans les campagnes ;
le gros créole mozambique, utilisé par les paysans d’origine africaine ;
le créole des médias, utilisé dans certains discours de personnalités politiques, un peu artificiel avec, comme le français métropolitain, beaucoup d'emprunts à l'anglais.
↑Annegret Bollée, Le créole français des Seychelles: Esquisse d'une grammaire, textes, vocabulaire, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN978-3-11-132887-4, lire en ligne), pp. 6-7
Sibylle Kriegel, « Quelques évolutions syntaxiques en créole seychellois », La linguistique, vol. 41, no 1, , p. 67-81 (DOI10.3917/ling.411.0067, lire en ligne)