Dès le , le président du DNB Otto Mejer prit rendez-vous à Londres avec Sir Roderick Jones, le directeur de Reuters, afin de réclamer « l'égalité des droits ». Il affirme qu'il ne paiera plus de soulte pour ses nouvelles et demande à pouvoir résilier les contrats avec un préavis de seulement trois mois[3].
En , le codirecteur de l'Agence Continentale Hermann Dietz est mis à la retraite d'office et en août, l'autre codirecteur, Arthur Rawitzski, est arrêté à son retour des Pays-Bas.
La nouvelle entité devint le Deutsches Nachrichten-Büro (DNB), d'inspiration national-socialiste, qui acquit rapidement un monopole sur les informations du Reich et dépend du ministère de la propagande, récupérant aussi les attributions de l'Agence de presse Transocean.
Pendant la guerre, cette agence a progressivement augmenté son influence. L'Agence télégraphique suisse va ainsi devenir une « sorte de succursale » du Deutsches Nachrichten Büro, tandis que l'agence autrichienne d'information s'est effacée devant elle. En France, l'Agence française d'information de presse (AFIP) est créée et sert de relais pour l'Office français d'information du gouvernement de Vichy, qui travaille étroitement avec elle[1]. À la fin de la guerre, la Deutsches Nachrichten Buro, en tant qu'agence officielle du gouvernement nazi allemand, alimentait la presse arabe de Palestine d'articles antisionistes[5].