Le Deuxième Trio en forme de suite est composé par Vincent d'Indy à Agay pendant l'été 1929. La partition, en sol majeur, est, de nombreuses années après le Trio pour clarinette, violoncelle et piano, op. 29, la deuxième page du compositeur destinée à un trio avec piano, ici dans la plus traditionnelle formation violon, violoncelle et piano, et sa dernière pièce de musique de chambre[1],[2].
La partition est publiée en 1930 par les éditions Rouart-Lerolle[8].
Structure
Le Trio, d'une durée moyenne d'exécution de dix-neuf minutes environ[9], est constitué de quatre mouvements[2],[1] et rappelle « l'ancienne suite française, de facture simple et légère[1] » :
Gigue en rondeau, sur une chanson française, « Joyeusement », à .
Pour la musicographe et biographe de Vincent d'Indy Élisabeth Pommiès, le Trio en sol« reprend l'esprit de la Suite ancienne. On y trouve la solennité et le raffinement de cette ancienne danse de cour, mais aussi le scintillement des arpèges et l'invention mélodique[2] ».
Jean-Alexandre Ménétrier, « Vincent d'Indy », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 475–481.
Élisabeth Pommiès, Vincent d'Indy, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique » (no 5), (ISBN2-84049-220-2).