Son nom viens du mot dabar دبر de l'arabe « combiner » mais ce terme a d’autre signification comme « se débrouiller » avec ce qu’on a, comme l’expression arabe et dialecte « Dabar rassek » دبر رأسك ( Terme en arabe littéraire ). Certaines tribus arabes des Zibans disent justement qu’il s’agirait d’une recette ou l’on combine et se débrouille avec nos fonds de placard. [réf. nécessaire].
Histoire
La dobara a vu le jour avant le début de la guerre d'Algérie puis elle devint le repas des indépendantistes algériens[4]. Originaire de la région des Zibans et des Aurès, sa consommation s'est étendue à Batna, puis Aïn M'lila et Constantine ainsi que dans d'autres villes algériennes[1], et même en Tunisie[5].
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Préparation
Faire gonfler les fèves ou les pois chiches secs, avec du bicarbonate de sodium, les laver et les mettre avec de l'eau froide dans une cocotte.
Ajouter de l'huile, de l'ail, du ras el hanout et du sel ; fermer le couvercle jusqu'à la fin de la cuisson.
Ajouter la sauce : des tomates en petits morceaux, de la harissa, des rondelles de citron, du poivre piquant en petits morceaux, de l'huile d'olive, de l'oignon, et d'autres ingrédients selon la tradition de la région[6],[7].
Composition et variantes
Plusieurs variantes de la dobara existent : chaude ou froide et les ingrédients peuvent varier selon la région.
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↑(en) Rachid Sidi Boumedine, « Cuisines traditionnelles d'Algérie: l'art d'accommoder l'histoire et la géographie », Anthropology of the Middle East, vol. 17, no 2, , p. 48–63 (ISSN1746-0719 et 1746-0727, DOI10.3167/ame.2022.170204, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bR. L., « Djelfa : « La «doubara de Biskra», ce plat royal » », Info Soir, (ISSN1112-9379, lire en ligne).