La commune d'arrondissement s'étend sur le sud-est de la communauté urbaine de Douala. Limitée au sud et à l'est par le fleuve Dibamba, elle est drainée par les cours d'eau tels la Kambo, la Missipi et un bras du Wouri. Elle est limitrophe de quatre communes d'arrondissement de Douala et de deux communes de Sanaga-Maritime à l'est.
La commune d'arrondissement est créée en 1987 comme subdivision de la communauté urbaine de Douala[1]. En 1993, elle est démembrée pour la création de la commune de Douala V[2].
Administration
La commune compte 19 centres d'état-civil : Mairie, Bassa-Logbaba, Bobongo, Boko, Cité Berge 1, Dibamba Bonaloka, Dibom I Espoir, Diboum 2, Japoma, Logbessou, Madagascar II, Mboko, Ndogbati I, Ndogpassi 1, Ndogpassi 3, Ngodi-Bakoko, Nylon, PK14, Tergal.
Elle est dirigée par un maire depuis 1987.
Le quotidien des populations de Ndogpassi dans l'arrondissement de Douala 3ème à Douala
Tratafric Motors, concessionnaire des poids lourds situé dans l'arrondissement de Douala 3ème
Population
Il s'agit de l'arrondissement le plus peuplé de la ville. Il concentre tout type de populations du pays et d'ailleurs: Ethnies autochtones Bassa et Bakoko ainsi que Camerounais de tout le pays (Bétis, Bamilékés, Haoussas, Peuls, Dualas, Mbamois, Anglophones...) et populations immigrées des pays voisins (Tchad, République Centrafricaine) et d'Afrique de l'ouest (Guinée, Mali, Sénégal, Niger, Nigeria...) [4].
L'évolution démographique est documentée par le recensement général de la population de 2005 et par les projections sur la base d'un accroissement annuel estimé supérieur à 4 %[5].
Évolution démographique
1987
2005
2010
2015
2018
446 246
646 347
793 615
966 810
1 020 061
Économie
L'activité économique est marquée par la présence d'une des plus importantes zones industrielles du Cameroun : la zone industrielle de Douala-Bassa et d'activités diversifiées telles que l'industrie pharmaceutique, agro-alimentaire, foresterie, énergie, fabrication métallurgique de base.