Située sur l'ancienne voie romaine, aujourd'hui RN 5, Douvaine fait partie du canton de Sciez, regroupant 25 communes dans le Bas Chablais et la Vallée Verte.
Ce sont plus de 40 000 véhicules qui traversent Douvaine chaque jour.[réf. nécessaire]
Voies de communication et transports
Elle est le carrefour de routes stratégiques. La RN 5 — appelée autrefois la voie impériale — menant de Genève à Thonon croise la RN 206 en direction d’Annemasse.
Douvaine est située près de la frontière suisse, en partant de la place de la mairie, moins de 6 km sont à parcourir sur la RN 5 en direction de Genève, pour passer de Haute-Savoie au canton de Genève.
La commune est desservie par les transports en commun de Thonon-les-Bains (Star't). Il y a la ligne 151 qui va de Douvaine à Thonon[1] et la ligne 271 qui va de Genève (Suisse) à Thonon ou Excenevex et qui passe par Douvaine.
Urbanisme
Typologie
Au , Douvaine est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Douvaine[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[3],[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[4]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (36,6 %), zones urbanisées (22,2 %), forêts (22 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), prairies (3,5 %), cultures permanentes (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones humides intérieures (0,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Douvaine possède plusieurs interprétations :
Thiu – Venna : terre marécageuse ;
Dir – Venna : vivier ;
Dovain : fosse.
La commune ou la paroisse sont mentionnées avec les noms suivants : Dovenum, Dovenoz, Dognevoz, Dovaine.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2021, la commune comptait 6 738 habitants[Note 3], en évolution de +17,88 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le manoir Chapuis, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1995.
La maison forte de Chilly. Elle a dû appartenir à l'apanage d'une famille noble de Chilly. Ce manoir date du XVe siècle. Il abrite aujourd'hui le restaurant étoilé « Ô Flaveurs ». Ex-voto classé monument historique en 1912[21].
Le musée des Granges de Servette. Le musée des Granges de Servette (Douvaine-Chens-sur-Léman) expose une collection permanente de peintures et sculptures, s'enrichissant chaque année à la faveur d'une exposition temporaire (ouverture en juillet et août)[22]
Le clocher de l'église de Douvaine. Il s'agit d'un clocher fortifié du XIIe siècle[21].
L'ensemble urbain Haüsermann-Costy, construit de 1971 à 1978 par Haüsermann Pascal (architecte) ; Le Merdy Patrick (architecte) et Haüsermann-Costy Claude (architecte). Labellisé Patrimoine XXe siècle[23] le 10 mars 2003 L'ensemble de constructions publiques de forme rondes et bâties suivant la méthode du béton projeté sans coffrage est unique au monde[24]. Voulu en 1971 par le maire de l'époque, Jacques Miguet, le projet initial de « Ville évolutive » comprenait d'autres bâtiments publics, un restaurant et une piscine olympique, autour de ces bâtiments, le nouveau quartier conçu pour densifier la ville, devait accueillir de nombreuses habitations préfabriquées, en plastique, modulaires, évolutives, appelées Domobiles[25].
La Bulle, salle polyvalente construite entre 1973 et 1976, créée par l'architecte suisse Pascal Haüsermann et Patrick Le Merdy répondant au style de l'architecture prospective. Son nom, né de l'usage des Douvainois, lui vient de son dôme d'origine de couleur bleue, remplacé en 1983 par un toit en zinc.
l'école maternelle publique, construite entre 1976 et 1978, elle est l’œuvre intégrale de l'architecte Claude Costy.
le préau de l’école primaire publique, construit en 1976 par l'architecte Pascal Haüsermann, dernier vestige de ce qui devait être la place publique. Deux à l'origine, ils devaient servir d'arcades pour des commerces, s'inspirant de la vieille ville d'Annecy.
« nouveau centre urbain », la salle polyvalente ( la Bulle ), l'école maternelle (à l'exclusion des adjonctions récentes), les arcades de la place publique et le transformateur, inscription partielle en 2017.
Le collège du Bas-Chablais "21 Avenue des Acacias". Construit en 1965 , il accueille aujourd'hui plus de 680 élèves provenant de Douvaine mais aussi des communes environnantes: Veigy-Foncenex, Loisin, Massongy, Ballaison, Nernier, Messery et Chens-sur-Léman. Il est impliqué dans de nombreux projets notamment dans le développement durable en faisant partie du réseau des établissements associé à l'Unesco.Il est d'ailleurs labellisé.
Le marais de Chilly. Il tient son origine de la fonte du glacier du Rhône. Il se situe dans la fôret Rond[26].
Jules-Étienne Joseph (1834-1901), barnabite, aumônier militaire sous Mac-Mahon en 1870, puis curé de Saint-Joseph des Eaux-Vives (Genève), enfin fondateur et directeur de l'orphelinat de Douvaine (Haute-Savoie), chevalier de la Légion d'honneur. Né à Delle, il est mort à Douvaine.
D'or à une tête de loup de gueules, accompagnée en pointe d'un lac ondé d'argent, chaussé d'azur chargé à dextre d'une grappe de raisin du champ et à senestre d'une gerbe de blé du même.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Douvaine[18] :
2000 « @@@@ »
2001 « @@@ »
.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 17