Ses communes voisines sont à l’ouest la commune de Kayl, au nord la commune de Bettembourg et à l’est la commune de Frisange.
Au sud et au sud-est, elle fait frontière avec la France, notamment avec les communes de Zoufftgen et de Volmerange-les-Mines.
La vallée est occupée vers le sud, où elle est dominée par les hauteurs du Dogger, par les infrastructures des usines.
Au nord-ouest, elle touche une butte isolée, le mont Saint-Jean (405 mètres d'altitude) qui comporte les vestiges d'une forteresse féodale construite elle-même sur les ruines d’un fortin romain.
Son point culminant se trouve au Kalebierg à une altitude de 435 mètres.
Une côte mieux connue est celle du lieu-dit Ginzebierg à une altitude de 424 mètres en raison de l'émetteur de la station de radio RTL s’y trouvant et qui est visible par temps clair à des dizaines de kilomètres.
Le point le plus bas se situe au lieu-dit Thilleweier, aux abords de la frontière française à une altitude de 256 mètres.
La superficie boisée est de 268,09 ha.
Hydrographie
Vers l’est et le nord, elle s’étend vers les vallées de la Gander (affluent de la Moselle) et de l’Alzette (affluent de la Sûre).
Elle est reliée au réseau routier national par la RN 31, également appelée avenue de l'Europe (Dudelange-Bettembourg-Luxembourg) de même que les autoroutes A13 (collectrice du Sud, liaison Sarre) et A3 (Luxembourg-France).
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Histoire
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Les premiers habitants connus arrivèrent à l'époque romaine et s'installèrent à quelques pas au nord-ouest de l'actuelle Dudelange, sur la colline du Mont Saint-Jean.
En 1794, l'Armée révolutionnaire française a commis des atrocités contre la population locale en massacrant 79 civils lors d'un épisode mieux connu sous le nom de massacre de Dudelange. Un monument érigé dans les alentours, appelé la croix des francais, rappelle cet événement tragique de l'époque[3],[4].
Dudelange fut (et est encore, bien que dans une moindre mesure) fortement développée grâce à la métallurgie et à la sidérurgie, toutes deux très prospères pendant les XIXe et XXe siècles. Elle est aujourd'hui touchée, comme bon nombre de localités environnantes, par la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans le pays depuis 1821. Les recensements décennaux de la population permettent de caler les chiffres sur la composition de la population par sexe, âge, nationalité et commune de résidence. Entre deux recensements, la population au 1er janvier de l’année est évaluée en ajoutant à la population au 1er janvier de l’année les soldes naturel (naissances décès) et migratoire (arrivées départs) de l'année. La même méthode est appliquée pour la répartition par âge au 1er janvier et les effectifs totaux par nationalité. Depuis le , le Luxembourg dénombre 100 communes.
Jusqu'en 1970 et pour les années 1981, 1991, 2001 et 2011 : date du recensement général de la population ; pour les autres années : situation au 1er janvier. (Sources : STATEC depuis 1821 et CTIE à partir de 2017[1].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Santé
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La ville de Dudelange dispose d'un hôpital et jadis on y retrouvait également un sanatorium dont les bâtiments sont actuellement transformés en école.
Sports
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Dudelange abrite plusieurs clubs sportifs (dont bon nombre d'entre eux détiennent les records de trophée du pays dans leur discipline) :
Dudelange était, dès la seconde moitié du XIXe siècle, un haut-lieu d'exploitation de minerai de fer et de fabrication d'acier. De ce fait se trouvait sur son territoire une usine regroupant des hauts-fourneaux, une aciérie, des laminoirs et des sites de revêtement par galvanisation. Après la restructuration du groupe Arbed dans les années 1980, il ne subsistait plus qu’un laminoir à froid et une usine de revêtement par galvanisation.
Vers 1882 s'installe, à la demande de l'usine, une briqueterie qui devait fabriquer les briques nécessaires à la construction de l'usine (hangars et cheminées) et des cités ouvrières. Elle se trouvait dans le quartier actuel Wolkeschdall et appartenait à Victor Tassin, un industriel belge.
Au fil du temps et surtout après les années 1980, des industries de toutes tailles sont venues s'établir à Dudelange et aux alentours, comme Giebel[Qui ?], Luxguard et Husky.
Du temps des Celtes, les premiers habitants pratiquaient leurs rites sur cette hauteur.
Chaque année, une procession se déroule à la Saint-Jean en l'honneur des coutumes ancestrales, dernier souvenir d'un passé révolu. Du haut de la colline, une tour panoramique offre une vue sur la vallée de l’Alzette jusqu’au-delà de Luxembourg.
Des fouilles récentes ont même permis de mettre au jour des vestiges enfouis depuis des siècles.
La zone protégée Haard
La Haard est classée « zone protégée » depuis 1994. Avec une superficie de 198 hectares, elle fait partie d'un parc naturel de 600 hectares. Le parc Haard-Hesselsbierg-Staebierg est situé sur les territoires de Dudelange, Kayl et Rumelange.
De magnifiques promenades sont offertes aux visiteurs, avec la possibilité de suivre un sentier didactique.
Le musée municipal
Le musée municipal abrite la galerie Nei Liicht, l’unique galerie publique d’arts audiovisuels du Luxembourg.
Le Centre national de l’audiovisuel
Le Centre national de l’audiovisuel (CNA) est un institut culturel créé en 1989 et placé sous l’autorité du ministère de la Culture. Ses missions sont la sauvegarde, la mise en valeur et la promotion du patrimoine audiovisuel et photographique luxembourgeois.
J.-B. Wolff, Mémoire historique sur les événements de Dudelange en 1794, dans Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, volume II, 1846.