El Aouinet est une commune de la wilaya de Tébessa en Algérie.
Géographie
Situation
La commune d'El Aouinet est située sur la route nationale 16.
Localités de la commune
Les deux agglomérations principales de la commune sont Mesloula et Ain Chenia gare.
- Mesloula, située à 5 km du chef lieu de la commune, possède une ancienne mine de plomb et de zinc, à l'arrêt depuis 1962. Elle comporte environ 5 à 6 000 habitants. Elle est pourvue d'une antenne APC et d'une mosquée.
- Ain Chenia gare, située à 12 km du chef lieu, abrite une population de 2 à 3 000 habitants de tribus Ouled Abid et Nouwail[réf. nécessaire]. La commune regroupe par ailleurs 7 mechta : Kouaoucha, à majorité chaouia,MECHTA ELWAD l mhatla. Mechta Mehria, Mechta Argoub Lasfar, Ain Chania Pompage et Mechta Keberit
Histoire
À l'époque coloniale, le nom d'El Aouinet était Clairefontaine[2]. C'était une station du chemin de fer de Bône à Guelma[3]. Pendant la guerre d'indépendance algérienne, c'est une des localités frontalières tenues par le corps d'armée de Constantine pour empêcher l'infiltration des maquisards[4]. De 1955 à 1962, elle était une sous-préfecture du département de Bône (Annaba).
Économie
La zone industrielle d'El Aouinet comporte notamment les sociétés suivantes :
- ENAD : une usine de produits d'entretien (javel, cresyl, sanibon, acide...) ;
- ERIAD : un complexe de semoules et de pâtes ;
- OAIC/CCLS :2 complexe de stockage de blés ; Les silos en béton
- SOPCOMAC : une unité de menuiserie.
Notes et références
- ↑ « Wilaya de Tébessa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- ↑ Jean Despois, Changements de noms dans la liste des communes algériennes. In: Annales de géographie, t. 74, n°405, 1965. pp. 622-623 [1]
- ↑ Bulletin des lois. Partie principale, Volume 103, 1902, p. 1831 [2]
- ↑ Jean-Charles Jauffret, Maurice Vaïsse, Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie, Centre d'études d'histoire de la défense, 2001, p. 265 [3]