L'environnement au Danemark est l'environnement (ensemble des éléments — biotiques ou abiotiques — qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Danemark.
L’agriculture biologique s’est fortement développée, et une taxe significative sur les pesticides a considérablement fait diminuer l’usage de ces produits par l’agriculture dite « conventionnelle ».
En 2015, un Plan d'action a été mise en place par le gouvernement pour promouvoir l'agriculture biologique[3] avec :
l'augmentation progressive de la part de produits biologiques, avec en premier 60 % puis 100 % sur le long terme d'aliments biologiques servie dans les menus des écoles et hôpitaux ;
convertir progressivement toute l'agriculture du pays en une agriculture biologiques et durable.
Industrie
L'agro-industrie exporte des produits transformés (bières, produits laitiers et carnés).
L’entreprise de jouets Lego fabrique 60 milliards de briques en 2014 à partir du pétrole. L'impact environnemental est donc non négligeable[4].
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La pratique du vélo est très répandue, avec 19 % de part modale pour le vélo dans les déplacements. Le Danemark est le premier pays européen pour les pistes cyclables, avec un linéaire de près de 12 000 km[5], et 55 % des déplacements se font à vélo dans le centre-ville de Copenhague en 2010[6]. En novembre 2016, il circule désormais plus de vélos (265 700) que de voitures (252 600) à Copenhague. En 2015, dans cette ville, 41 % des 580 000 habitants se rendaient à l’école ou au travail à vélo[7].
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Pression sur les ressources non renouvelables
Le Danemark ne possède pas beaucoup de matières premières, mais il commence à exploiter des mines au Groenland, territoire danois, et exploite un peu de pétrole dans la mer du Nord.
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Pollutions
Les émissions de gaz à effet de serre (GES)
Les émissions de CO2 par habitant au Danemark sont élevées (plus de 7,2 tonnes de CO2 par habitant en 2010[8]). Ce mauvais résultat s'explique par un usage massif des énergies fossiles (80 % du mix énergétique[9]) et l'absence de centrale nucléaire.
Le Danemark est membre de la Commission HELCOM pour l'amélioration de l'état de la mer Baltique avec les autres pays Baltes et le soutien de l’Union européenne.
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Politique nationale
Agriculture biologique
En 2016, le Danemark adopte l’objectif d'une agriculture 100 % biologique[13].
Biodiversité
Le Danemark a négocié le retrait du vison américain de la liste des espèces invasives de la commission européennes, publiées en 2016, afin de préserver la filière de la fourrure[1].
Le 14 septembre 2019, le Danemark a organisé le premier « téléthon du climat » pour planter plus de 900 000 arbres. L'événement, près de Copenhague, a permis de récolter quelque 2,4 millions d’euros[14].
En 2014, le Danemark a produit près de 55 % de son électricité à partir d'énergies renouvelables. Le pays est devenu l’un des leaders mondiaux en matière d’éolien.
Sensibilisation à l'environnement
Environ 20 % des classes maternelles sont établies en pleine nature, dans la forêt[15]. Ces écoles s'appellent « jardins d'enfants de forêts ».
Politiques locales
La promotion du vélo, qui faisait l’objet d’une politique encore timide dans les années 1960, s’est renforcée dans les années 1970, lorsque la crise pétrolière a forcé les Danois à rationner le carburant. La municipalité de Copenhague a adapté son aménagement urbain dans les années 1980[6].
L'objectif de Copenhague est de devenir la première capitale « carboneutre » (bilan carbone nul) en 2025. La ville s'est engagée depuis la fin des années 1990 dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre : réseau de chaleur (qui couvre près de 98 % des logements) alimenté par plusieurs usines de cogénération, réalisation de nombreuses infrastructures cyclables, rénovation énergétique des bâtiments, développement des énergies renouvelables[16]...
Le pays a développé de nombreuses expériences d’écologie urbaine (écoquartiers, architecture de haute qualité environnementale) dans le domaine du développement durable.
Évaluation environnementale globale
En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que le Danemark est un des 57 pays (sur 181) préservant ses ressources (excédent écologique). La biocapacité par personne s'élève à environ 4,49 gha (« gha » : hectare global par habitant), l'empreinte écologique par personne à 4,37 gha. Si les réserves agricoles et en poissons sont bonnes, la réserve en bois et le bilan carbone sont eux négatifs ; le bilan carbone étant cinq fois supérieur à la capacité forestière[17].
D'après le rapport « Planète Vivante » du Fonds mondial pour la Nature (WWF) publié en 2014,le Danemark est l'un des quatre pays ayant la plus forte empreinte écologique mondiale avec le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis[18].
Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du pays[Note 1] est le 29 mars[19]. Le Danemark est le 4e pays dans ce calendrier, donc l'un des pays dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.
Notes et références
Notes
↑Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.
Références
↑ a et bNathaniel Herzberg, « La Commission européenne publie la liste des espèces invasives à combattre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre Le Hir, « Les engagements des États encore insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Moina Fauchier-Delavigne, « Au Danemark, les forêts sont des salles de classe », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Arnaud Garrigues, « Copenhague veut devenir la première capitale « carboneutre » en 2025. », La Gazette, nos 45/2295, , p. 56-57 (ISSN0769-3508).
↑Nicolas Enault, « Cartes. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », Francetv Info, (lire en ligne, consulté le ).