Adolescent, il rencontre Arthur Rubinstein, qui restera pour lui jusqu'à sa mort un maître et un ami.
D'Indjic, il disait : « Un pianiste de rang mondial, d'une rare perfection musicale et artistique. »
Il étudie également la composition avec Nadia Boulanger[1] et Leon Kirchner.
Eugen Indjic a 16 ans lorsqu'un critique de Copenhague écrit de lui: « Il joue Chopin comme un polonais, Debussy comme un Français et Prokofiev comme un maître russe ».
Il épouse la petite fille du compositeur français Henri Rabaud et s'installe définitivement en France.
Grand Prix de trois concours internationaux : Chopin1970, Leeds1972 et Rubinstein(en)1974, Eugen Indjic a depuis joué sous la baguette des plus grands chefs, tels que Bernstein, Solti, Leinsdorf, Guerguiev, Sinopoli, avec la plupart des orchestres des États-Unis et d'Europe.
À l'occasion de l'Année Chopin en 1999, Eugen Indjic a été invité à participer à une série d'enregistrements télévisés de l'intégralité de l’œuvre de Chopin, une coproduction française, polonaise et japonaise. Il a enregistré des œuvres de Stravinsky et Debussy pour le label CBS, de Chopin pour le label Claves et de Chopin, de Schumann et de Debussy pour le label Calliope.
La presse internationale s’est particulièrement intéressée à lui en 2007 avec la découverte de l’escroquerie « Joyce Hatto ». Celle-ci a en effet été démasquée et révélée par des universitaires britanniques qui ont pu prouver que son disque des Mazurkas – entre autres – avait été intégralement copié.