Il est nommé en 1815 professeur de physique au collège royal de Marseille, actuel lycée Thiers. Il est également chargé en 1820 des cours publics municipaux de physique et de chimie appliquées aux arts qui sont très suivis. Il reste à Marseille jusqu'en 1828, année de sa nomination comme maître de conférences de physique à l'école préparatoire près le collège royal de Louis-le-Grand (puis École normale), succédant à l'abbé Pinault. Professeur à l'Athénée royal, il participe également à cette époque, avec Jean-Baptiste Dumas et Théodore Olivier, à la fondation de l'École centrale des arts et manufactures où il professa la physique générale et la physique industrielle et vice-présida le conseil des études. En 1838, il est nommé inspecteur de l'académie de Paris, Joseph Cazalis lui succédant à l'École normale, puis, en 1840, inspecteur général des études[note 1].
Son nom a été donné à un nombre en thermique (nombre de Péclet).
Une rue du 15e arrondissement de Paris porte son nom ainsi que quatre autre rues à Anzin et Valenciennes (Nord), Besançon (Doubs), sa ville natale et Narbonne (Aude).
Traité élémentaire de physique, 1838, 3 tomes (Lire en ligne)
Instruction sur l'assainissement des écoles primaires et des salles d'asile, 1846 (Lire en ligne)
Nouveaux documents relatifs au chauffage et à la ventilation des établissements publics, 1853 (Lire en ligne)
Traité de la chaleur considérée dans ses applications, 1878, 3 tomes (Lire en ligne)
Traité élémentaire de physique
Notes et références
Notes
↑Il remplace alors M. Nadaut, nommé à la direction du Conservatoire de la bibliothèque du roi. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire remplace Péclet comme inspecteur de l'académie de Paris.