Au moment où la reddition allait être signée, la poudrière de la citadelle explose, occasionnant de nombreux morts et blessés dans les rangs français et prussiens. L'acte a probablement été commandité par Dieudonné Henriot, garde d'artillerie, qui seul détenait les clefs de la poudrière mais le fait n'a jamais pu être prouvé[2]. Le corps d'Henriot n'a jamais été retrouvé dans les décombres. Charles-Louis Thérémin d'Hame, blessé dans l'explosion, meurt le suivant[3]
176 gardes mobiles français et 33 Prussiens sont enterrés dans le cimetière de l’hôtel-Dieu, puis dans le cimetière Saint-Just. Un monument a été élevé à leur mémoire en 1888.
Références
↑« La reddition de Laon », Le Français, no 254, , p. 2 (lire en ligne).
↑« Le 9 septembre 1870 à Laon », Journal de la ville de Saint-Quentin et de l’arrondissement, , p. 3 (lire en ligne).
↑Éric Bungener, « La famille Thévenin », Cahiers du Centre de généalogie protestante, no 141, , p. 10 (lire en ligne [PDF]).
Voir aussi
Bibliographie
Gustave Dupont, Explosion de la citadelle de Laon, épisode de l'invasion allemande (1870), Caen, F. Le Blanc-Hardel, , 188 p. (lire en ligne).