8 février : les élections au Costa Rica opposent Calderón, soutenu par les communistes et l’Église, et l’opposition qui rassemble l’oligarchie des planteurs de café (cafetaleros) et la social-démocratie autour de trois pôles (anticommunisme, anticalderonisme et défense de la clarté du suffrage). Le candidat de l’opposition, le journaliste Ulate, est déclaré vainqueur. Il est accusé de fraude et le Congrès annule les élections[1].
Soupçonnés d'être de tendance communistes, les bureaux du Parti ouvrier progressiste du Québec et du journal Combat, sont fermés. Ils tombent sous la fameuse loi du cadenas adoptée en 1937.
Proclamation de la République populaire de Corée du Nord.
Maurice Duplessis met sous la garde du gouvernement du Québec les trésors polonais, confiés aux Hospitalières de Québec en 1939 lors de l'invasion allemande pour ne pas qu'ils tombent aux mains des Nazis. Le premier ministre refuse de les redonner à la Pologne sous prétexte que son gouvernement est devenu communiste. Il faudra attendre l'élection de Jean Lesage en 1960 pour que la Pologne puisse retrouver ses trésors[3].
29 février : émeutes à Accra et dans d’autres villes de la Côte-de-l'Or. Le leader nationaliste Kwame Nkrumah est emprisonné (1948-1950). Le gouvernement britannique est contraint de mettre en train des réformes constitutionnelles (1950).