Le patronyme Chemaly, étant surtout maronite, serait une adaptation de chamli (ܫܡܠܝ) qui, en syriaque, signifie établir, compléter et aussi baptiser, ordonner (un clerc)[2],[3].
Histoire
La famille Chemaly s’installe à Daroun au Kesrouan à la fin du XVIe siècle provenant de Byblos. Le patriarche maronite Étienne Douaihy écrit au XVIIe siècle dans son Histoire des temps (Tārīkh al-azminah) que le prêtre Jean fils d’El-Chemaly a bâti à Daroun une église Saint-Antoine et que son frère le prêtre Farah une église Notre-Dame[4].
Le patriarcat maronite n’était pas encore à son siège actuel de Bkerké. Le seigneur Khattar El-Khazen possédait à l'époque une partie de cette colline. Il bâtit une église puis achète un terrain forestier à la famille Chemaly et y construit un logement pour le prêtre. Un riche homme Nassar poursuit la construction et un prêtre Jean (probablement le même Jean cité plus haut) est désigné pour l’église, puis un autre prêtre de Daroun aussi. À la mort de Nassar, le patriarche Yaccob Awad avec l’accord de Khazen, remet ce nouveau couvent, l’église et les propriétés aux frères antonins de Saint Isaïe en 1720[1]. Le patriarche Youssef Hobeiche convertit le couvent en résidence patriarcale en 1823 mettant fin à la vieille résidence du fond de la vallée sainte de Qadisha[5].
La famille Chemaly se constitue une ligue, au début du XXe siècle, pour regrouper ses membres présents au Liban et dans la diaspora. La ligue effectue une visite historique au patriarche Antoine Arida le 20 juin 1932 à Bkerké. Approuvée officiellement par le ministère de l’intérieur le 26 mai 1938, elle est l’une des premières ligues familiales et sociétés civiles reconnues avant l’indépendance du Liban en 1943[6]. Le dernier conseil administratif est choisi en novembre 2016[7].
Martinos « Martin » Chemaly (-1900), supérieur général de l’ordre libanais maronite (1895-1899)[12], fondateur d’écoles au Liban et du monastère Saint-Joseph Al-Dahr dont sainte Rafqa fut l’une des premières religieuses
Nematallah Chemaly (1882-1962), prêtre fondateur de la première école paroissiale maronite aux États-Unis[15],[16]
Youhanna « Jean » Chemaly, premier curé de la paroisse maronite d'Achkout où il fit construire l’église Saint-Jean-Baptiste en 1797[14]
Farah Chemaly, prêtre maronite, fit construire l’église Notre-Dame-de-l'Assomption à Daroun en 1631[4],[17],[18]
Hanna « Jean » Chemaly, prêtre maronite, fit construire l’église Saint-Antoine à Daroun en 1632[4],[17],[18]
Gebrael Chemali (1869-1939)[19], supérieur général de l'ordre mariamite maronite (1919-1938) et fondateur en 1926 du couvent Sainte-Thérèse à Sehaileh, premier du nom au monde[20], avec le support de Pie XI qui lui offrit des reliques de la sainte[21],[22]
Assaad Mansour El-Chemali (1907- 4/10/1989), né à Sheilé Kesrouan. À fait ses études à la Faculté de droit et des sciences politiques de l'université Saint-Joseph de Beyrouth. Juge et Procureur General à Tripoli dans les années 1940.
Dr Elias Mansour El-Chemali (1910-1998); Né à Sheilé – Kesrouan, médecin de très grande renommée et notoriété au Liban et plus particulièrement au Kesrouan. Il fut le médecin personnel des Lazaristes du collège Saint Joseph à Antoura (CSJA) dès les années 1940 et Jusqu'au années 1970.
Chamoun Kallas Chemaly (1912-1995), colonel de gendarmerie, décoré des insignes de l'Ordre du Cèdre et de l'Ordre du Mérite libanais
Pour approfondir
Bibliographie
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Articles connexes
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Liens externes
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Notes et références
↑ a et b(ar) Munīr Wuhaybah Khāzin et Wākīm Bū Laḥdū, Jūniyah ʻabra ḥuqub al-tārīkh, (lire en ligne)
↑Tamer, Jana, 19.-, Les sources étonnantes des noms du monde arabe : dictionnaire étymologique, Paris, Maisonneuve et Larose, , 407 p. (ISBN2-7068-1810-7, OCLC418414555, lire en ligne), p. 111
↑Costaz, Louis., Dictionnaire syriaque-français = Syriac-English dictionary = Qāmus Siryānī ʻArabī, Dar el-Machreq, (ISBN2-7214-2235-9, OCLC70821113, lire en ligne), p. 184
↑ ab et c(ar) Isṭifān Duwayhī, Tārīkh al-azminah, 1095-1699, al-Maṭbaʻah al-Kāthūlīkīyah, (lire en ligne), p. 254
↑(en) Aleya Rouchdy, The Arabic Language in America, Wayne State University Press, , 349 p. (ISBN0-8143-2284-0, lire en ligne), p. 102
↑(en) William Joseph Doty, Charles Edwin Congdon et Lewis Henry Thornton, The Historic Annals of Southwestern New York, Lewis Historical Publishing Company, (lire en ligne), p. 666
↑ a et b(ar) دبس، يوسف بن إلياس, كتاب تاريخ سورية /, المطبعة العمومية، (lire en ligne)
↑ a et b(ar) Yūsuf Dibs, Al-Jāmi al-Mufaṣṣal, (lire en ligne)
↑(ar) ʻAbd Allāh Khūrī, Mufakkirat al-Muṭrān ʻAbd Allāh al-Khūrī : yawmīyātuhu ibbāna al-mufāwaḍāt min ajl Lubnān al-kabīr, Bārīs 1920 wa-mulḥaqān bi-al-mustanadāt wa-al-aʻlām, جامعة السيدة اللويزة، مكتب الأبحاث والإنماء،, (lire en ligne)
↑(ar) مراد ، عماد ادوار, الاديرة في قضاء كسروان : نبذة تاريخية, منشورات الرسل،, (lire en ligne)
↑« Une chapelle du Liban inaugurée dans la Basilique Sainte-Thérèse-de-Lisieux | Marie Josée Rizkallah | Libnanews », Libnanews, (lire en ligne, consulté le )