Cette famille compte parmi ses membres des hommes politiques, des officiers généraux, des hommes d'Église, des diplomates et des mécènes.
Histoire
Il existe plusieurs hypothèses quant à l'origine de la famille de Ganay actuellement subsistante :
Selon P. Anselme[1], cette famille remonte à Guichard (ou Girard) de Ganay, qualifié de chevalier en 1300
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit qu'il a existé une famille de Ganay issue de Jean de Ganay, bourgeois de Charolles, en Bourgogne. Cette famille appartenait à la noblesse de robe de cette province et elle s'est éteinte au XVIIIe siècle. Cette famille portait pour armes : D'argent à une fasce de gueules chargée de trois roses d'or mal ordonnées accostées de deux coquilles du même puis le chancelier de Ganay remplaça une des roses par une aigle de sable. Chaix d'Est-Ange ajoute ceci sur le lien de parenté entre la famille de Ganay, actuellement subsistante, et celle éteinte au XVIIIe siècle : « Tout semble indiquer que, malgré la différence des armoiries, la famille de Ganay actuellement existante est une branche de celle qui s'est éteinte au XVIIIe siècle. Les deux familles se reconnaissaient, du reste, comme parentes. Cependant le point de jonction des deux souches n'a encore pu être exactement déterminé »[2]. Il ajoute également que La Chesnay des Bois, Saint Allais, M. d'Arbaumont et d'autres auteurs proposent un point de jonction entre les deux familles de Ganay entre la fin du XIVe siècle et le début du XVe siècle. À la famille de Ganay, éteinte au XVIIIe siècle, appartenaient Jean de Ganay (c.1455-1512), chancelier de France, premier président du Parlement de Paris, Germain de Ganay ( -1520), frère du précédent, évêque de Cahors, puis d’Orléans, Nicolas de Ganay ( -1554), maire de Bourges en 1532 et conseiller au Grand Conseil[2].
Régis Valette dans Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle écrit que la famille de Ganay a été anoblie par charges à la chambre des comptes de Dijon en 1628[3]
Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France indique que « plusieurs auteurs sérieux pensent que la filiation prouvée remonterait à Antoine de Ganay, sgr de Bussy, procureur du roi à Autun, qui épouse en 1565 Marie Saumaise, dont Jean de Ganay, sgr de Vellée, avocat à Autun, marié à Jeanne Brunet »[4].
Étienne de Ganay(en) (1833-1903), conseiller général de Saône-et-Loire (Canton de Mesvres, 1870-1871), épouse Emily Ridgway (1838-1921), collectionneuse d'art et mécène dont Madeleine-Charlotte de Ganay qui épouse Thierry d'Alsace de Hénin-Liétard (1853-1934) prince d'Alsace et comte de Liétard, député et sénateur des Vosges, sans postérité.
Serge de Ganay (1949), président de Quilvest Wealth Management et de Quilvest Banque Privée[8], directeur de Quinsa, membre du comité consultatif international de Sotheby's
Isabelle de Ganay (1960), artiste peintre chez Wally Findlay Galeries International
Guillaume Lazare de Ganay (fils de Nicolas de Ganay, † en 1750, cité plus haut)
Anne Philippe de Ganay (1757-1807)
Albert de Ganay (1798-1854)
François de Ganay (1830-1908), inspecteur général des Haras, épouse la princesse Zoé Ghika (1844-1924), sans postérité
Octave de Gamay (1838-1898)
Albert de Ganay (1874-1950), épouse Marie de Marenches (1884-1945), organisatrice d'un réseau d'évasion des camps nazis, dénoncée, torturée par la Gestapo, puis déportée au camp de Ravensbruck où elle décède le 8 janvier 1945[13][14]
Ernest de Ganay (1880-1963), historien des jardins et des châteaux, auteur[15]
Elisa de Pourtalès (1810-1877), marquise Charles-Alexandre de Ganay.
Le Cercle de la rue Royale : le marquis Charles-Alexandre de Ganay (1803-1881) et son fils le comte Étienne de Ganay (1833-1903) y sont représentés.
La famille porta successivement d'argent à la fasce de gueules chargée de trois roses d'or 1 et 2, accostée de deux coquilles de même[17], puis d'or à l'aigle mornée de sable[17],[4].
Postérité
Prix Ganay, concours hippique baptisé en hommage à Jean de Ganay (1861–1948).
Coupe Ganay, baptisée en hommage à Jacques de Ganay (1891-1969).
↑P. Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume…. Tome 6, 1726-1733.
↑ a et bGustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XX. Gaa-Gau, 1929, pages 108 à 112.
↑Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 89.
↑ a et bHenri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. IV, p. 97
Georges de Soultrait, Armorial historique et archéologique du Nivernais. Tome 2 , 1879
François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Jacques Badier, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 8, 1863-1876
Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume…. Tome 6, 1726-1733