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Farandole (film)

Farandole

Réalisation André Zwobada
Scénario André Cayatte
Henri Jeanson
Musique Georges Auric
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 102 minutes
Sortie 1945

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Farandole est un film français réalisé par André Zwobada, sorti en 1945.

Synopsis

Aux Jardins de Paris, Théric, un homme d’affaires, fête avec Blanche le 4e anniversaire de leur rencontre. Il lui promet monts et merveilles. Une chiromancienne lui prédit un triomphe et une grande étendue blanche ornée d’une rose rouge. Le banquier Brincard dîne, lui, avec Frochot, le propriétaire de L’après-midi, journal menant une campagne dévastatrice contre Théric. Pendant que celui-ci s’absente pour téléphoner, Brincard prévient Blanche que Théric est ruiné.

Lorsqu’ils sortent, Blanche prend prétexte d’un chien adopté par Théric pour rompre sans ménagements avec lui.

Théric quitte leur hôtel avec le chien. Milienne, une prostituée, feint d’être menacée par une rafle pour s’accrocher à lui. Théric, ruiné et abandonné, lui donne les 50 000 francs qu’il a sur lui, en lui faisant promettre de garder le chien, puis part se tirer une balle dans la tête.

Milienne, avec le même simulacre, s’accroche à Auguste qu’elle rencontre, et celui-ci la présente à Bondieu pour placer ses 50 000 francs et les doubler.

Bondieu s’éclipse avec l’argent et, recherché par la police, se réfugie dans la loge de l’actrice Élisabeth, à qui il raconte être un nègre auteur - forcément méconnu - de nombreux succès. Il lui raconte la pièce qu’il aurait écrite pour elle, et Élisabeth se prend au jeu.

Surgit la police, non pour lui, mais pour arrêter Marianne, qui vient d’assassiner la femme de son amant Sylvestre dans la chambre voisine.

Bondieu, qui profite du sommeil d’Élisabeth pour s’enfuir avec ses bijoux, est cueilli par les policiers qui l’ont reconnu.

À son procès, Marianne, qui se montre passionnément amoureuse de Sylvestre, s’effondre lorsqu’elle constate qu’il la charge d’une manière odieuse. À la surprise générale, elle est acquittée, et son avocat lui révèle que le témoignage de Sylvestre était un coup monté pour attirer la sympathie des jurés. Bondieu, jugé le même jour, profite de la confusion pour s’évader du palais.

Lorsque Blanc, le journaliste qui a couvert le procès, revient triomphalement à L’après-midi publier l’acquittement, il trouve le rédacteur en chef Tardy en partance après un conflit avec Frochot, son directeur.

Frochot, en grande discussion avec le banquier Brincard demande à Tardy de chambouler la une, en caviardant l’acquittement de Marianne et l’évasion de Bondieu, pour la promotion de Brincard. Tardy, furieux, décide de se venger avant de partir.

Brincard, le vent en poupe, dîne avec Blanche, sa nouvelle conquête, aux Jardins de Paris. Il lui promet monts et merveilles. Il demande L’après-midi, où il découvre avec stupeur sous sa photo en première page que Tardy annonce sa fuite ou son suicide.

Il court au journal où Frochot refuse de démentir : à la suite de l’article, la bourse s’est retournée contre Brincard et ses malversations sont dévoilées. Brincard fait demander à Blanche aux Jardins de Paris qu’elle le rejoigne dans sa fuite, ce que bien sûr elle refuse, non sans laisser son téléphone à un nouveau prétendant.

Milienne et Auguste arrivent alors aux Jardins de Paris avec le chien, pour fêter les 50 000 francs qu’ils sont parvenus à récupérer. La chiromancienne prédit un triomphe et une grande étendue blanche ornée d’une rose rouge à Milienne. C’est, lui répond celle-ci, son dessert : « ... un gâteau à la crème avec une fraise dans le milieu. Moi, mon avenir est dans mon assiette… »

Fiche technique

Distribution

À noter

  • Le titre et la structure circulaire du film semblent hérités de la pièce d’Arthur Schnitzler, La ronde, qu'André Cayatte aurait ainsi adaptée[1], et dont Max Ophuls fera un chef-d’œuvre cinq ans plus tard. Mais dans Farandole, ce ne sont pas les relations amoureuses qui forment le cercle : ce sont les arnaques, les duperies, les mensonges...

Notes et références

  1. « Farandole (1944) », sur www.unifrance.org (consulté le )

Voir aussi

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