Elle explore dans son premier roman, La Petite Dernière, une forme de fragilité existentielle, vis-à-vis de ses différentes identités[6],[7] : « Parce que c'est difficile d'être toujours à côté, à côté des autres, jamais avec eux, à côté de sa vie, à côté de la plaque ». Pour autant, cette complexité renforce sa personnalité. Elle déclare ainsi : « J'ai décidé de ne renoncer à aucune de mes identités »[8].
Elle explique que « C’est par la honte que je suis entrée en écriture »[9].
Engagement et militantisme
Dans une interview pour Le Monde, elle affirme avoir pu ressentir, en tant que lesbienne, de l’homophobie intériorisée[10].
Elle se définit comme féministeintersectionnelle[11],[10],[12],[13],[14], car en tant que féministe et musulmane pratiquante, elle "ne se retrouvait pas dans les écrits féministes qu'elle lisait."[4]
En juillet et août 2021, Fatima Daas anime l'émission radiophonique Ces paroles invisibles sur France Inter, dans laquelle elle donne la parole à des lecteurs et des lectrices de son roman qui racontent leur rapport à la religion, leur identité de genre, leur sexualité ou encore leurs engagements militants[16].
Elle a réalisé fin 2021 une résidence d’écrivain aux Ateliers Médicis au cours de laquelle elle a animé des ateliers d’écriture avec des jeunes de l’école de cinéma Kourtrajmé sur le thème « trouver sa place ». Ces ateliers ont donné naissance à des mise en écrit, puis des enregistrements[17].
Cinéma
Fin 2023, son premier roman sera adapté par la réalisatrice Hafsia Herzi[18],[19]. Le projet est co-produit par Arte France et devrait être tourné courant 2024[20].
Récompenses et prix littéraires
En 2021, elle a gagné le prix Macondo, le prix littéraire des lycées français d'Amérique du Sud.
En 2020, elle a remporté le Prix du Premier Roman des Inrockuptibles[21].
↑ a et b« Fatima Daas : « La relation avec Dieu est beaucoup plus forte que celle que je peux avoir avec une fille » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )