Ferhat Mehenni, dit Ferhat Imazighen Imula, (en arabe : فرحات مهني, en kabyle : Ferḥat Mhenni; en tifinagh: ⴼⴻⵔⵃⴰⵜ ⵎⵀⴻⵏⵏⵉ) né le à Illoula Oumalou en Kabylie (Algérie), est un homme politique, écrivain, chanteur, musicien, auteur-compositeur-interprète algérien d'expression kabyle. Il est l’un des membres fondateurs du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, mouvement qui revendique le droit du peuple kabyle à disposer de lui-même[1].
Depuis le , le président du gouvernement provisoire kabyle a su imposer une politique de lutte pacifique pour l'autodétermination du peuple kabyle.
Le 26 août 2021, l'Algérie a émis un mandat d'arrêt international à l'encontre de Ferhat Mehenni sans qu'aucune chancellerie n'en tienne compte[2].
Le 14 novembre 2022, il est condamné par contumace à la prison à perpétuité par un tribunal d’Alger.
Biographie
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Le printemps berbère
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En novembre 1988, il lance avec trois de ses camarades, Mustapha Bacha, Mokrane Ait Larbi et Saïd Saadi, un appel à la tenue des assises culturelles amazigh (berbères) les 10 - 11 février 1989, à l'issue desquelles est proclamée la formation du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)[5].
Il est le principal artisan du boycott scolaire déclenché en par le MCB[6]qui aboutit, une année plus tard, à la mise sur pied par le pouvoir algérien d'un Haut Commissariat à l'Amazighité.[réf. nécessaire]
Ferhat Mehenni est un passager de l'Airbus d'Air France détourné en décembre 1994 par des membres du GIA et en sortira traumatisé.[réf. nécessaire]
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Le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie
En 2001, à la suite des violentes émeutes qui ont éclaté en Kabylie avril 2001 et avril 2002 (Printemps noir), il prôna comme solution à la sortie de crise dans laquelle se débat depuis l'indépendance de l'Algérie, l'autonomie régionale. À cet effet, il a fondé le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) au terme d'une réunion dans la commune de Makouda en Kabylie le [6]. L'assassinat de son fils aîné Ameziane, le à Paris, qui n'a toujours pas été élucidé est selon lui très probablement lié à son engagement autonomiste[8].
Dans un communiqué publié le , Ferhat Mehenni, annonce qu’il est la cible d’un mandat d’amener. Cette décision est prise par un juge d’instruction quand celui-ci demande aux forces de l’ordre de lui présenter une personne mise en examen, y compris par la force. Ferhat Mehenni cite un article d’Algérie News du 16 mars. D’après ses dires, la justice aurait été saisie par les autorités locales à Tubirett (Bouira, une ville au sud-ouest de la Kabylie) au sujet d’une marche étudiante du attribuée au MAK[9].
Le 14 novembre 2022, il est condamné par contumace (il vit alors en France) à la prison à perpétuité par un tribunal d’Alger pour « création d’une organisation terroriste et atteinte à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale »[10]. Le 17 janvier 2024, il est condamné à 20 ans de prison pour « actes terroristes et subversifs attentatoires à la sécurité de l'Etat et à l'unité nationale »[11].
Ferhat Mehenni, Afrique : le casse-tête français : La France va-t-elle perdre l'Afrique ?, Paris, Les éditions de Passy, , 112 p. (ISBN978-2-35146-054-2, présentation en ligne)
Ferhat Mehenni, Réflexions dans le feu de l'action : Histoire de la renaissance du peuple kabyle, Paris, Éditions Fauves, , 374 p. (ISBN979-10-302-0392-9, présentation en ligne)