Reçu avocat, vient exercer sa profession à Nîmes, où il se fait de bonne heure une réputation d'orateur. Aux élections d', il se présente sur la liste républicaine radicale du Gard, et est élu député de ce département, le cinquième sur six, au second tour, avec 52 % des voix des votants. À 28 ans, il est alors un des plus jeunes membres de la Chambre, et est appelé, le jour de l'ouverture de la première session, à faire partie du bureau provisoire en qualité de secrétaire.
Il siège à la gauche radicale, et prend quelquefois la parole, notamment en 1886, en faveur de la proposition d'expulsion des princes[Lesquels ?]. Il se prononce également :
le , pour l'amendement Colfavru portant sur la suppression des sous-préfets (chute du ministère Freycinet) ;
le , pour la proposition de résolution de la commission du budget (chute du ministère Goblet) ;
le , pour l'ensemble du titre 1er du projet de loi organique militaire ;