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Frères Cogniard

Les frères Cogniard, portrait publié dans la Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts, 1839.

Charles-Théodore et Jean-Hippolyte Cogniard sont des dramaturges et directeurs de théâtre français, à qui l'on doit un nombre incalculable de vaudevilles, revues, féeries et opérettes.

Théodore Cogniard est né le à Paris et mort à Paris 10e le [1].

Hippolyte Cogniard est né le à Paris et mort à Paris 10e le [2].

Hyppolyte a été décoré de la Croix de Juillet en 1831[3] et de la Légion d'honneur en août 1848 comme capitaine de la Garde nationale.

Théodore a été décoré de la Légion d'honneur en août 1852 comme auteur dramatique[4].

Ils sont inhumés au cimetière de Montmartre à Paris[5].

Biographie

Théodore et Hippolyte sont les fils de Jérôme Cogniard, chirurgien-dentiste, né en 1762 à Vienne dans l'Isère et mort en 1810 à Paris, et de Marie Rose Joséphine Koller.

Orphelins très jeunes, ils font tous deux des études de médecine et de chirurgie. En 1828, l'un des frères étant tombé gravement malade, ils quittent Paris et s'installent à Naples durant deux ans.

A leur retour, ils se lancent dans l'écriture de vaudevilles et trouvent le succès avec la "Cocarde tricolore", présentée en 1834, au théâtre des Folies-Dramatiques et qui sera jouée plus de deux cents fois.

Surnommés « les jumeaux siamois du vaudeville Â»[6], ils dirigent le théâtre de la Porte-Saint-Martin de 1840 à 1845, date à laquelle Hippolyte prend seul la direction du Vaudeville puis des Variétés de 1854 à 1869 où il impose l'opérette. C'est sous sa direction que Jacques Offenbach crée ses Å“uvres les plus marquantes : La Belle Hélène, Barbe-Bleue, La Grande-duchesse de Gérolstein et La Périchole. En 1869, il rachète à Hippolyte Hostein, pour le compte de son fils Léon, le Cirque du Prince-Impérial, qu'ils rebaptisent théâtre du Château d'Eau et dont il prend la direction à la mort prématurée de Léon en , jusqu'en 1875[3].

En tant qu'auteurs dramatiques, les frères Cogniard produisirent un nombre impressionnant de pièces, féeries [7]et revues dès 1830, collaborant ponctuellement avec Hector Crémieux, Louis-François Clairville ou Paul Siraudin.

Parmi celles-ci, on peut citer : La Cocarde tricolore, La Révolte des modistes, Les Deux Borgnes, L'Agnès de Belleville (avec Paul de Kock), Bobêche et Galimafré, La Fille de l'air, Les Enfants du délire, Le Naufrage de la Méduse, Les Mille et une nuits, La Biche aux bois, La Cornemuse du diable, Le Royaume du calembourg, La Poudre de perlimpinpin, Le Monde camelotte, Les Bibelots du diable, La Grande Marée, Sans queue ni tête (avec Crémieux), La Reine Crinoline ou Le royaume des femmes, Les Compagnons de la truelle (avec Clairville), Les Bêtises d'hier (avec Clairville et Siraudin) et leur plus grand succès : La Chatte blanche, féerie créée en 1852.

Créations signées « Cogniard frères Â»

Notes et références

  1. ↑ Acte de décès à Paris 10e, n° 1769, vue 5/31.
  2. ↑ Acte de décès à Paris 10e, n° 642, vue 20/31.
  3. ↑ a et b Jules Claretie, La Vie à Paris 1882, Paris, Victor Havard, (lire en ligne), Pages 59 à 63
  4. ↑ Gustave Vaperau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, (lire en ligne), Volume 1,, page 419
  5. ↑ Société des auteurs et compositeurs dramatiques, Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques - années 1881-1882, Paris, Commission des auteurs et compositeurs dramatiques, (lire en ligne), Tome 1er, 3 fascucule, page 417
  6. ↑ Charles Phiilppon et Louis Huart, Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts, Paris, Chez Aubert, passage Vérot-Dodat, (lire en ligne), Article Frères Cogniard
  7. ↑ Marshall C. Olds, Au pays des perroquets - Féerie théâtrale et narration chez Flaubert, Amsterdam, Brill, , 268 p. (ISBN 9004486194)
  8. ↑ Frères Cogniard, « Au Peuple ! Â», sur Gallica
  9. ↑ Frères Cogniard, « La Cocarde Tricolore Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  10. ↑ Frères Cogniard, « Le Modèle, croquis d'atelier Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  11. ↑ Frères Cogniard, « Les Deux Divorces Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  12. ↑ Frères Cogniard, « Les Enfants du Soldat Â», sur British Library
  13. ↑ Frères Cogniard, « Le Chouan Â», sur Bayerische Staatsbibliothek
  14. ↑ Frères Cogniard, « Le Pays Latin ou Encore une Leçon Â», sur British Library
  15. ↑ Frères Cogniard, « Le Fils de l'Empereur Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  16. ↑ Frères Cogniard, « Monsieur Benoit ou Les Deux Idées Â», sur Université de Gand par Google Books
  17. ↑ Frères Cogniard, « Le Souper du Mari Â», sur British Library
  18. ↑ Frères Cogniard, « Le Garçon Parfumeur Â», sur Internet Archive
  19. ↑ Frères Cogniard, « Un Bon Enfant Â», sur British Library
  20. ↑ Frères Cogniard, « La Courte-Paille Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  21. ↑ Frères Cogniard, « Le Royaume des Femmes Â», sur Internet Archive
  22. ↑ Frères Cogniard, « La Révolte des Modistes Â», sur Internet Archive
  23. ↑ Frères Cogniard, « Dupont, mon Ami Â», sur British Library
  24. ↑ Frères Cogniard, « Une Chanson Â», sur Internet Archive
  25. ↑ Frères Cogniard, « L'Apprenti ou L'Art de faire une Maîtresse Â», sur Gallica
  26. ↑ Frères Cogniard, « Les Deux Borgnes Â», sur Bibliothèque Municipale de Lyon
  27. ↑ Frères Cogniard, « Le For L'Evêque Â», sur Bibliothèque de Lyon
  28. ↑ Frères Cogniard, « Au Rideau ! Â», sur Gallica
  29. ↑ Frères Cogniard, « Les Chauffeurs Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  30. ↑ Frères Cogniard, « Le fils de Triboulet Â», sur British Library
  31. ↑ Frères Cogniard, « Les Danseuses à la Classe Â», sur British Library
  32. ↑ Frères Cogniard, « L'Agnès de Belleville Â», sur Gallica
  33. ↑ Frères Cogniard, « Pauvre Jacques ! Â», sur Gallica
  34. ↑ Frères Cogniard, « La Tirelire Â», sur Bibliothèque Municipale de Lyon
  35. ↑ Frères Cogniard, « Coquelicot Â», sur Internet Archive
  36. ↑ Frères Cogniard, « Plus de Loterie ! Â», sur Internet Archive
  37. ↑ Frères Cogniard, « Une Saint-Barthélémy ou Les Huguenots de Touraine Â», sur Bibliothèque Municipale de Lyon
  38. ↑ Frères Cogniard, « Le Turc Â», sur British Library
  39. ↑ Frères Cogniard, « Le Conseil de Discipline Â», sur British Library
  40. ↑ Frères Cogniard, « Le Rapin Â», sur Gallica
  41. ↑ Frères Cogniard, « Les Femmes, le Vin et le Tabac Â», sur British Library
  42. ↑ Frères Cogniard, « Vive le Galop ! Â», sur Gallica
  43. ↑ Frères Cogniard, « Mes Bottes Neuves Â», sur Gallica
  44. ↑ Frères Cogniard, « Pour ma Mère ! Â», sur Gallica
  45. ↑ Frères Cogniard, « Micaela ou Princesse et Favorite Â», sur Gallica
  46. ↑ Frères Cogniard, « Bobêche et Galimafré Â», sur Gallica
  47. ↑ Frères Cogniard, « La Fille de l'Air Â», sur Gallica
  48. ↑ Frères Cogniard, « Bruno le Fileur Â», sur Gallica
  49. ↑ Frères Cogniard, « Portier, je veux de tes Cheveux ! Â», sur Internet Archive
  50. ↑ Frères Cogniard, « Le Café des Comédiens Â», sur Gallica
  51. ↑ Frères Cogniard, « L'ÃŽle de la Folie Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  52. ↑ Frères Cogniard, « Les Trois Dimanches Â», sur Gallica
  53. ↑ Frères Cogniard, « Les Enfants du Délire Â», sur Gallica
  54. ↑ Frères Cogniard, « A Bas les Hommes ! Â», sur Gallica
  55. ↑ Frères Cogniard, « Tronquette la Somnambule Â», sur Gallica
  56. ↑ Frères Cogniard, « Les Coulisses Â», sur Gallica
  57. ↑ Frères Cogniard, « Rothomago Â», sur Gallica
  58. ↑ Frères Cogniard, « Simplette la Chevrière Â», sur Bibliothèque Nationale de France - catalogue collectif
  59. ↑ Frères Cogniard, « Le Naufrage de la Méduse Â», sur Internet Archive
  60. ↑ Frères Cogniard, « Les Trois Quenouilles Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  61. ↑ Frères Cogniard, « Thomas l'Egyptien Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  62. ↑ Frères Cogniard, « Les Bamboches de l'Année Â», sur Gallica
  63. ↑ Frères Cogniard, « Roland Furieux Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  64. ↑ Frères Cogniard, « Traduction en allemand : Der rasende Roland - Hofbibliothek (Nachlass Deutsches Theater in Wien) Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  65. ↑ Frères Cogniard, « L'Ouragan Â», sur Internet Archive
  66. ↑ Frères Cogniard, « Les Dîners à trente-deux Sous Â», sur Internet Archive
  67. ↑ Frères Cogniard, « L'Argent, la Gloire et les Femmes Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  68. ↑ Frères Cogniard, « Traduction en espagnol (1844) : Tres enemigos del alma, dinero, gloria y amor Â», sur Internet Archive
  69. ↑ Frères Cogniard, « Job l'Afficheur Â», sur Bibliothèque de Lyon
  70. ↑ Frères Cogniard, « Le Docteur de Saint-Brice Â», sur Google Books - National Library of the Netherlands
  71. ↑ Frères Cogniard, « Les Farfadets Â», sur Internet Archive
  72. ↑ Frères Cogniard, « 1841 et 1941 ou Aujourd'hui et dans Cent Ans Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  73. ↑ Frères Cogniard, « Les Mille et Une Nuits Â», sur Gallica
  74. ↑ Frères Cogniard, « Léonore ou Les Morts vont vite Â», sur Gallica
  75. ↑ Frères Cogniard, « Traduction en italien (1864) : Eleonora o i Morti corrono Â», sur Internet Archive
  76. ↑ Frères Cogniard, « L'Ombre Â», sur Bayerische Staatsbibliothek
  77. ↑ Frères Cogniard, « Les ÃŽles Marquises Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  78. ↑ Frères Cogniard, « Calypso Â», sur Gallica
  79. ↑ Frères Cogniard, « Iwan le Moujick Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  80. ↑ Frères Cogniard, « La Biche au Bois Â», sur Internet Archive
  81. ↑ Frères Cogniard, « La Belle aux Cheveux d'Or Â», sur Internet Archive
  82. ↑ Frères Cogniard, « La Fin du Monde Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  83. ↑ Frères Cogniard, « L'ÃŽle de Tohu-Bohu Â», sur Gallica
  84. ↑ Frères Cogniard, « Les Marrons d'Inde ou Les Grotesques de l'année Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  85. ↑ Frères Cogniard, « La Cornemuse du Diable Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  86. ↑ Frères Cogniard, « Le Nouveau Pied de Mouton Â», sur Bibliothèque Nationale de France - catalogue collectif
  87. ↑ Frères Cogniard, « Les Chercheuses d'Or Â», sur Internet Archive
  88. ↑ Frères Cogniard, « Les Filles de l'Air Â», sur Gallica
  89. ↑ Frères Cogniard, « La Chasse aux Grisettes Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  90. ↑ Frères Cogniard, « La Dame aux Cobéas Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  91. ↑ Frères Cogniard, « Le Terrible Savoyard Â», sur Gallica
  92. ↑ Frères Cogniard, « La Chatte Blanche Â», sur Internet Archive
  93. ↑ Frères Cogniard, « Le Trou des Lapins Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  94. ↑ Frères Cogniard, « Prunes et Chinois Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  95. ↑ Frères Cogniard, « Masséna, l'Enfant chéri de la Victoire Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  96. ↑ Frères Cogniard, « Une Nichée d'Arlequins Â», sur Internet Archive
  97. ↑ Frères Cogniard, « Ali-Baba ou les Quarante Voleurs Â», sur Gallica
  98. ↑ Frères Cogniard, « La Poudre de Perlinpinpin Â», sur Internet Archive
  99. ↑ Frères Cogniard, « Le Bal du Sauvage Â», sur Gallica
  100. ↑ Frères Cogniard, « Gusman ne connaît pas d'Obstacles Â», sur Bayerische Staatsbibliothek - Google Books
  101. ↑ Frères Cogniard, « La Foire de Lorient Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  102. ↑ Frères Cogniard, « La Bataille de l'Alma Â», sur Gallica
  103. ↑ Frères Cogniard, « Grégoire Â», sur Internet Archive
  104. ↑ Frères Cogniard, « Les Conquêtes d'Afrique 1830-1844 Â», sur Bayerische Staatsbibliothek
  105. ↑ Frères Cogniard, « Danes les Nuages Â», sur Bibliothèque nationale de France - Gallica
  106. ↑ Frères Cogniard, « Le Monde Camelotte Â», sur Bayerische Staatsbibliothek
  107. ↑ Frères Cogniard, « Le Royaume du Calembour Â», sur Bibliothèque Nationale de France - catalogue collectif
  108. ↑ Frères Cogniard, « La Médée de Nanterre Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  109. ↑ Frères Cogniard, « Le Chien de Garde Â», sur Gallica
  110. ↑ Frères Cogniard, « La Chasse aux Ecriteaux Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  111. ↑ Frères Cogniard, « Jean le Toqué Â», sur Gallica
  112. ↑ Frères Cogniard, « Ohé ! Les P'tits Agneaux ! Â», sur Gallica
  113. ↑ Frères Cogniard, « Les Bibelots du Diable Â», sur Gallica
  114. ↑ Frères Cogniard, « As-tu vu la Comète, mon Gars ? Â», sur Gallica
  115. ↑ Frères Cogniard, « La Fée Carabosse Â», sur Internet Archive
  116. ↑ Frères Cogniard, « Les Compagnons de la Truelle Â», sur Internet Archive
  117. ↑ Frères Cogniard, « Sans Queue ni Tête Â», sur Internet Archive
  118. ↑ Frères Cogniard, « La Grande Marée Â», sur Bibliothèque Nationale de France - catalogue collectif
  119. ↑ Frères Cogniard, « Le Pied de Mouton Â», sur Bibliothèque Nationale de France - catalogue collectif
  120. ↑ Frères Cogniard, « Le Pied de Mouton (traduction en allemand) Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  121. ↑ Frères Cogniard, « Oh! la, la ! Qu'c'est bête tout çà ! Â», sur Internet Archive
  122. ↑ Frères Cogniard, « Le Beau Narcisse Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  123. ↑ Frères Cogniard, « Les Mille et un Songes Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  124. ↑ Frères Cogniard, « Hé! Allez donc Turlurette Â», sur British Library
  125. ↑ Fr-res Cogniard, « Les Voyages de la Vérité Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  126. ↑ Frères Cogniard, « La Tour de Nesle à Pont-à-Mousson Â», sur Gallica
  127. ↑ Frères Cogniard, « La Liberté des Théâtres Â», sur Gallica
  128. ↑ Frères Cogniard, « La Reine Crinoline ou Le Royaume des Femmes Â», sur Österreichische Nationalbibliothek
  129. ↑ Frères Cogniard, « Les Bêtises d'hier Â», sur Gallica

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