De fin 1997 à début 1999, il a présidé la mission pour le développement du commerce électronique auprès du ministre de l'Économie et des Finances[7]. Il a aussi été professeur associé d'économie à l'université Paris-Dauphine de 1995 à 2000[5],[6].
En 2000, il est directeur général de LaSer, une filiale du groupe des Galeries Lafayette qui gère les cartes de crédit et les relations client du groupe, puis conseiller des coprésidents du groupe jusqu'en 2005[8],[5].
Entre 2000 et , il préside, en remplacement de Marc Tessier, l'IDATE (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe), un des principaux centres d'études et de conseil en Europe spécialisé dans l'analyse des secteurs des technologies de l'information et de la communication[9],[10].
Il est par ailleurs associé au sein d'un cabinet de conseil en stratégie et fusion-acquisition (Lorentz, Deschamps et Associés) dont la vocation consiste a financer le développement de jeunes pousses prometteuses ayant déjà fait leurs preuves. Cette structure dispose de fonds alimentés par les institutionnels pour doper leur décollage et une présence internationale (5 bureaux en Europe, 2 aux États-Unis) chargée de veille de la vitalité digitale[11].
La mission pour le développement du commerce électronique
En , Dominique Strauss-Kahn demandait à Francis Lorentz de « mener un travail collectif de réflexion sur les enjeux du commerce électronique en France pour définir un cadre propice à son développement ». La Mission rendait ses conclusions en [12],[7], avec un addendum en mars[13].
Sur la base de ce rapport, la France élaborait en une série de propositions d’actions communes sur le commerce électronique par les États membres de l’Union européenne. En , pour concrétiser les conclusions préconisées par le rapport, Dominique Strauss-Kahn annonçait « dix mesures pour le développement du commerce électronique »[14].
En , Dominique Strauss-Kahn demandait à Francis Lorentz d’établir une évaluation des suites données au rapport publié en janvier. En , Francis Lorentz présentait le résultat des travaux d’une vingtaine de groupes thématiques de cette mission[15]. Les travaux de la mission de Francis Lorentz seront à la base de la politique française en matière de commerce électronique[16], et feront l'objet de divers articles dans la presse[17].
Publications
Lorentz, Francis (01-1998) « Commerce électronique : une nouvelle donne pour les consommateurs, les entreprises, les citoyens et les pouvoirs publics », Rapport du groupe de travail présidé par M. Francis Lorentz, Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, .
Lorentz, Francis (03-2002) « XML et le développement des EDI », préface, avec Norbert Paquel, Hermès Sciences publication, . Cet ouvrage présente les travaux d'ebXML.
Notes
↑Yves Mamou, Une machine de pouvoir: la direction du trésor, Ed. La Découverte, coll. « Enquêtes », (ISBN978-2-7071-1736-6)
↑Caroline Monnot, « Le « visseur » de Bull M. Francis Lorentz est remplacé par M. Bernard Pache à la tête du groupe informatique », Le Monde,
↑Martine Laronche, « En remplacement de M. Christian Blanc M. Francis Lorentz devient PDG de la RATP », Le Monde,
↑Martine Laronche, « Après un an et demi d'exercice Francis Lorentz ne sera pas reconduit à la tête de la RATP », Le Monde,
↑ ab et cWorld Policy Conference « Francis Lorentz ». 4e World Policy Conference, Vienne, Autriche, 9–11 décembre 2011, 1 p.
↑« IDATE : Francis Lorentz nommé à la présidence », Le Monde,
↑Le nouvel Economiste, « Francis Lorentz : "Ce qui se passe dans le monde de l’Internet relève souvent de l’improvisation instantanée et du chaos créatif" », Le Nouvel Économiste, (lire en ligne, consulté le ).
↑Strauss-Kahn, Dominique « Déclaration ». Colloque du ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie « La nouvelle donne du commerce électronique : réalisations 1998 et perspectives », Paris, 4 février 1999, 5 pp.