Il adhère au Parti communiste français en 1969[2] à la suite d'un meeting sur la Sécurité européenne. En 1973, il devient membre du secrétariat fédéral de la fédération du Bas-Rhin du PCF[1] et permanent du parti. Il exerce cette fonction pendant trois ans, avant d'être intégré au secrétariat national en tant que collaborateur politique de Georges Marchais[1].
En 1979, lors des premières élections européennes, il est élu député européen. C'est la première fois depuis 1956 que l'Alsace retrouve un député communiste. La même année, il entre au Comité central du PCF. Lorsqu'il quitte le secrétariat de Georges Marchais en 1982, il est nommé secrétaire du Comité de défense des libertés et des droits de l’homme en France et dans le monde, organe présidé par Georges Marchais.
En 1989, il mène une liste de rassemblement et « d'union de la gauche » à l'occasion des élections municipales à Strasbourg, comprenant outre le PCF, le Parti radical de gauche (PRG) et des militants associatifs et syndicalistes. Malgré une campagne dynamique, la liste ne rassemble que 2,24 % des suffrages exprimés.
Lors du 36e congrès du Parti communiste français, il quitte le conseil national en février 2013. Bien que n'ayant plus de responsabilités au sein du PCF, il reste une figure respectée au sein de son parti et plus largement au sein de la gauche radicale, alternative et populaire.
Il est l'un des acteurs à l'origine de la création du Parti de la gauche européenne et l'un de ses avocats au sein du PCF, notamment lors du vote interne sur l'adhésion du parti au PGE. Les nombreuses tribunes qu'il publie dans L'Humanité à ces occasions lui ont donné un rôle de premier plan au sein du PCF. Il tient une chronique dans l'hebdomadaire L'Humanité Magazine[10].
L'Europe libérale se meurt ? Vive l'Europe sociale ! 60 chroniques parues dans L'Humanité Dimanche de mars 2006 à décembre 2018, Éditions de L'Humanité, 2019, 143 p. (ISBN978-2-902174-23-2)