En 1848 il obtient un prix d'émulation pour un dessin représentant une fontaine pour l'Algérie.
Grand prix de Rome d'architecture en 1851 sur le sujet de concours : un hospice sur les Alpes. Il est pensionnaire à la Villa Médicis de 1852 à 1856.
En 1853, il fait en 1853 un envoi représentant la "Restitution d'un décor du portique de Macellum à Pompéi". Il présenta aussi son programme de "Restauration de la voie appienne", qui sera présenté à l'Exposition universelle de 1867 qui lui fait remporter une médaille d'or.
A son retour en France en décembre 1856, il est nommé auditeur au Conseil des Bâtiments civils, puis, en 1857, inspecteur aux travaux des Archives de l'Empire (Archives Nationales) et de la Bibliothèque de l'Arsenal. Il réalise la restauration, dans le goût néo-gothique en vigueur, les entrée et tourelle de l'ancien hôtel de Clisson, adossé à l'hôtel de Soubise.
En 1858 il est nommé par Achille Fould, ministre d'État de la Maison de l'Empereur, architecte des résidences impériales de Pau et de Biarritz, où il remplace Louis-Auguste Couvrechef, décédé en 1857 à Arteaga (Espagne). Il sa voit alors chargé des ouvrages du château Arteaga, près de Bilbao. Chantier qu'il poursuit jusqu'à sa désignation comme architecte du château de Compiègne en 1864.
Le , il y épouse Isabelle Foucher, petite-nièce de Victor Hugo.
En 1867, à la demande de l'empereur Napoléon III, il entreprend la construction d'un nouveau théâtre pour le château de Compiègne. Celui-ci qui devait être inauguré en 1871 reste inachevé à cause de la guerre franco-allemande et ne sera terminé qu'en 1991. Ancelet reste au château pendant toute la guerre.
Fontaine sur une des routes d'Afrique, graphite, plume, encre noire et aquarelle, H. 78.5 ; L. 61.5 cm[3]. Paris, Beaux-Arts[4]. Pour le concours d'émulation de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts du 3 octobre 1848.
Rendez-vous de chasse, graphite, plume, encre brune et aquarelle, H. 44.5 ; L. 27.4 cm[5]. Paris, Beaux-Arts[6]. Esquisse pour le concours d'émulation de l'ENSBA de 1849.
Jardinière, graphite, plume, encre dorée, noire et aquarelle, H. 42 ; L. 22 cm[7]. Paris, Beaux-Arts[6]. Esquisse pour le concours d'émulation de l'ENSBA de 1850.
Monument votif, graphite, plume, encre brune, aquarelle, H. 49.5 ; L. 20.5 cm[8]. Paris, Beaux-Arts[9]. Esquisse, concours d'émulation de l'ENSBA de 1851.
Notes et références
↑Les archives de son agence relatives au Conservatoire sont conservées aux Archives nationales sous la cote 532 AJ.
↑Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 47.
Catherine Granger, L'Empereur et les arts : la liste civile de Napoléon III, École nationale des chartes, , 866 p. (ISBN978-2-900791-71-4, lire en ligne).