En Tunisie, il donne une large extension aux coopératives agricoles, crée des sociétés de prévoyance, développe l'assistance publique, réorganise la justice indigène et la Conférence consultative. En 1912, grâce à un emprunt de 90 millions, il développe le réseau ferroviaire[9].
Il répond le à la demande des délégués indigènes à la Conférence consultative en prenant un décret constituant la commission d'amélioration de l'agriculture indigène[10], présidée par le sénateur Paul Decker-David, ingénieur agronome. Celle-ci rend son rapport[11] le , intitulé L'Agriculture indigène en Tunisie. Rapport général de la commission d'amélioration de l'agriculture indigène constituée par le décret du 13 mai 1911.
Gabriel Alapetite est le fils[2] d'un avocat républicain né à La Châtre et fixé à Clamecy dans la Nièvre, Marien-Ferdinand Alapetite (1821-1895), sous-préfet, puis maire de Clamecy à partir de 1870.
↑Jean-Louis Rizzo, Alexandre Millerand : socialiste discuté, ministre contesté et président déchu (1859-1943), Paris, L'Harmattan, coll. « Chemins de la mémoire », , 574 p. (ISBN978-2-343-00859-2).
↑Eugène Guernier (dir.), Tunisie, Paris, Encyclopédie de l'Empire français, , 3e éd., p. XIII.
Marc du Pouget, « Un préfet républicain au « paradis terrestre » dans l'Indre : Gabriel Alapetite (1888) », Revue de l'Académie du Centre, , p. 231 et suiv.
« Un grand Clamecycois, Gabriel Alapetite », Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, 3e série, no 8, (publié après ses obsèques).