Gamma Comae Berenices

Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite	12h 26m 56,272s
Déclinaison	+28° 16′ 06,321″
Constellation	Chevelure de Bérénice
Magnitude apparente	4,36
	Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice
Type spectral	K1 III Fe0.5
Indice U-B	+1,16
Indice B-V	+1,13
Indice R-I	+0,51
Vitesse radiale	+3,38 ± 0,11 km/s
Mouvement propre	μα = −83,95 mas/a; μδ = −81,13 mas/a
Parallaxe	19,50 ± 0,19 mas
Distance	167 ± 2 al; (51,3 ± 0,5 pc)
Magnitude absolue	+0,76
Masse	1,65 ± 0,18 M☉
Rayon	11,76 ± 0,14 R☉
Gravité de surface (log g)	2,53 ± 0,05
Luminosité	58,2 ± 1,1 L☉
Température	4 652 ± 18 K
Métallicité	+0,16 ± 0,10 [Fe/H]
Rotation	≤ 17 km/s
Âge	2,72 ± 0,78 × 109 a

Gamma Comae Berenices (γ Com, γ Comae Berenices) est une étoile géante de la constellation boréale de la Chevelure de Bérénice. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de +4,36^[2], et c'est la 3^e étoile la plus brillante de cette faible constellation derrière β Com et α Com. Bien qu'elle ne possède pas de nom propre habituel, on pense qu'elle avait autrefois reçu le titre arabe de Al Ḍafīrah^[9].

Environnement stellaire

Les mesures de parallaxe annuelle effectuées par le satellite Hipparcos indiquent que l'étoile est située à environ ∼ 167 a.l. (∼ 51,2 pc) de la Terre^[1]. Elle s'éloigne quelque peu du Soleil à une vitesse radiale de +3,4 km/s^[5]. C'est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon connu avec qui elle serait physiquement associée^[10].

Propriétés

γ Comae Berenices est une étoile âgée d'environ 2,7 milliards d'années qui est devenue une géante orangée de type spectral K1 III Fe0,5^[3]. La notation « Fe0,5 » du suffixe indique que le spectre de l'étoile montre une surabondance en fer, avec une abondance qui est autour de 44 % supérieure à celle du Soleil. Elle est très probablement (avec une probabilité de 91 %) sur la branche horizontale. Si cela est vrai, alors sa masse est de 1,65 M_☉ et elle s'est étendue jusqu'à atteindre 12 fois le rayon du Soleil. L'étoile est 58 fois plus lumineuse que le Soleil et rayonne depuis sa photosphère à une température effective de 4 652 K^[7]. γ Comae Berenices apparaît proche de l'amas d'étoiles de la Chevelure de Bérénice, mais elle n'en fait pas partie^[11].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gamma Comae Berenices » (voir la liste des auteurs).

↑ ^{a b c d e et f} (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, n^o 2,‎ novembre 2007, p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
↑ ^{a b c et d} (en) H. F. Haupt et A. Schroll, « Photoelektrische Photometrie von Shell-Sternen », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 15,‎ 1974, p. 311 (Bibcode 1974A&AS...15..311H)
↑ ^{a et b} (en) Philip C Keenan et Raymond C McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ 1989, p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
↑ ^{a et b} (en) D. Hoffleit et W. H. Warren Jr., « entrée de HR 4737 », The Bright Star Catalogue, 5^e édition révisée (version préliminaire),‎ 1991 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy and Astrophysics, vol. 430, n^o 1,‎ janvier 2005, p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
↑ (en) S. Hekker et al., « Precise radial velocities of giant stars. I. Stable stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 454, n^o 3,‎ août 2006, p. 943–949 (DOI 10.1051/0004-6361:20064946, Bibcode 2006A&A...454..943H, arXiv astro-ph/0604502)
↑ ^{a b c d e f g et h} (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy and Astrophysics, vol. 574A, n^o 2,‎ 2015, p. 116–129 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634, lire en ligne)
↑ (en) * gam Com -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
↑ (en) R. H. Allen, Star Names : Their Lore and Meaning, New York, Dover Publications Inc, 1963 (réimpr. 1963) (1^re éd. 1899) (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), p. 168
↑ (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, n^o 2,‎ septembre 2008, p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
↑ (en) Stephen F. Tonkin, Binocular astronomy, Springer, 2007, 284 p. (ISBN 978-1-84628-308-6 et 1-84628-308-6), p. 124

Liens externes

(en) * gam Com -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

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[haupt1974-2] {a b c et d} (en) H. F. Haupt et A. Schroll, « Photoelektrische Photometrie von Shell-Sternen », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 15,‎ 1974, p. 311 (Bibcode 1974A&AS...15..311H)

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[bsc1-4] {a et b} (en) D. Hoffleit et W. H. Warren Jr., « entrée de HR 4737 », The Bright Star Catalogue, 5^e édition révisée (version préliminaire),‎ 1991 (lire en ligne)

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[aaa454_3_943-6] (en) S. Hekker et al., « Precise radial velocities of giant stars. I. Stable stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 454, n^o 3,‎ août 2006, p. 943–949 (DOI 10.1051/0004-6361:20064946, Bibcode 2006A&A...454..943H, arXiv astro-ph/0604502)

[Reffert2015-7] {a b c d e f g et h} (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy and Astrophysics, vol. 574A, n^o 2,‎ 2015, p. 116–129 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634, lire en ligne)

[SIMBAD-8] (en) * gam Com -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

[allen1963-9] (en) R. H. Allen, Star Names : Their Lore and Meaning, New York, Dover Publications Inc, 1963 (réimpr. 1963) (1^re éd. 1899) (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), p. 168

[Eggleton2008-10] (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, n^o 2,‎ septembre 2008, p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

[11] (en) Stephen F. Tonkin, Binocular astronomy, Springer, 2007, 284 p. (ISBN 978-1-84628-308-6 et 1-84628-308-6), p. 124

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