D'ascendance vietnamienne, Georges Nguyen Van Loc est né à Marseille dans le quartier du Panier d'un milieu ouvrier. C'est dans la cité phocéenne qu'il passe son enfance[1] et qu'il côtoie les futurs parrains du milieu marseillais, notamment Gaëtan Zampa dit Tany Zampa.
Georges Nguyen Van Loc commence sa carrière de policier en Algérie, à la C.R.S. 203 d'Oran (créée le ), au grade d'officier de paix[1]. Il a déjà connu ce pays pour y avoir combattu durant son service militaire[1].
Surnommé « le Chinois » par le milieu, il a créé en 1972 le premier GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale) à Marseille, afin de lutter contre le grand banditisme ou le terrorisme et de gérer les situations de crise : forcené, preneur d'otages, escorte ou émeutes[2]. Parmi les anecdotes, au début des années 1980, il a aussi décidé de se grimer, lui et son équipe, en infirmiers pour arrêter un toxicomane qui retenait en otage sa mère, dans un immeuble de Marseille[3]. Le commissaire divisionnaire Van Loc a commandé pendant plus de quinze ans le GIPN de Marseille et est venu à bout des situations les plus difficiles. Une de ses fiertés fut de ne pas avoir déploré de policiers morts en service sous ses ordres. Il a pris sa retraite en 1989.
Après avoir écrit des ouvrages autobiographiques, du tome 1 Le Chinois en 1989 jusqu'au tome 6 en 2006[4], il a interprété son propre rôle dans la série télévisée Van Loc, dont il était le personnage central de 1992 à 1998[5].
Il a été parodié par les Robins des Bois dans un sketch récurrent où Pierre-François Martin-Laval incarne Van Loc lors de tournages de la série éponyme[6].
Il est mort d'une crise cardiaque le à 0h45[3] et repose au cimetière Saint-Pierre de Marseille (carré 18 partie ouest au centre 1er rang n° 23)[2].
↑Georges N'Guyen Van Loc, Le crépuscule des voyous, Autres temps, (ISBN978-2-84521-250-3)
↑George N'Guyen Van Loc, Denis Karvil, Françoise Viau et Philippe Héliès, Van Loc: un grand flic de Marseille, France Films Production, Protécréa, TF1, (lire en ligne)