Giorgio van Straten est issu d'une famille juive hollandaise dont l'histoire, depuis 1811, sera le sujet de son roman Il mio nome a memoria (prix Viareggio en 2000). Il commence sa carrière de romancier en 1987 tout en continuant à faire des traductions en italien de romans classiques de langue anglaise (Jack London, Rudyard Kipling, Robert Louis Stevenson notamment) mais aussi en écrivant des livrets d'œuvres musicales.
Giorgio van Straten a occupé de nombreuses fonctions administratives tel que président du conseil de l'orchestre de Toscane de 1985 à 2002, directeur général du Teatro del Maggio Musicale Fiorentino de 2002 à 2005, membre du comité directeur de la Biennale de Venise de 1997 à 2002, président de l'AGIS de 1998 à 2002, président de l'Agence spéciale Palaexpo de Rome (qui gère le Palais des Expositions, le Palais du Quirinal, la Casa del Jazz et la Casa del Cinema), membre du conseil d'administration de la Rai de 2009 à 2012 et enfin directeur de l'Institut culturel italien à New York depuis 2015[1].
Corruzione, éd. Giunti, 1995 – prix Castiglioncello
Il mio nome a memoria, éditions Mondadori, 2000 – prix Viareggio2000; prix Procida-Isola di Arturo-Elsa Morante; prix Adei-Wizo; Zerilli-Marimò Prize for Italian Fiction (New York)
L'impegno spaesato – Decalogo di un uomo di sinistra, éd. Riuniti, 2002
La verità non serve a niente, éd. Mondadori, 2008
Buio e nebbia e odore di festa, éd. Lucini, 2008
Storia d'amore in tempo di guerra, éd. Mondadori, 2014 – Prix de la société des lecteurs et prix Giacomo-Matteotti
Storie di libri perduti, éd. Laterza, 2016
- traduit en français sous le titre Le Livre des livres perdus par Marguerite Pozzoli, Arles, France, Actes Sud, coll. « Lettres italiennes », 2017, 176 p. (ISBN978-2-330-07569-9)