Au cours du scrutin, Ecolo perd les deux tiers de son groupe parlementaire et Agalev échoue à maintenir sa représentation parlementaire. Parallèlement, les autres partis de l'alliance alors au pouvoir connaissent une réelle progression : associé à Spirit, le sp.a devient ainsi le deuxième parti de Flandre. Dans leur ensemble, les partis socialistes accumulent 15 nouveaux sièges, contre huit pour les libéraux.
Alors qu'il est attendu que Verhofstadt soit immédiatement chargé de constituer le nouvel exécutif, le roiAlbert II confie à Elio Di Rupo, président du PS et bourgmestre de Mons, une mission d'information le . Après avoir rencontré les principaux responsables politiques et syndicaux du Royaume, il rend son rapport le et préconise une « coalition violette » unissant les libéraux et les socialistes flamands et francophones.
Désigné le jour même formateur, Guy Verhofstadt présente le nouveau gouvernement fédéral de 14 ministres et six secrétaires d'État près de six semaines plus tard, le .
À la suite des élections régionales, communautaires et européennes de , le Premier ministre est contraint d'opérer le suivant un ample remaniement ministériel qui voit l'arrivée de huit nouveaux membres du gouvernement fédéral et le départ, notamment, du chef de la diplomatie depuis et pilier des libéraux francophones Louis Michel.
Lors des élections législatives fédérales du , la coalition violette perd un cinquième de sa représentation et ne compte plus que 75 représentants, soit l'exacte moitié de la Chambre. Ce recul s'accompagne de deux changements majeurs : en Wallonie, le Mouvement réformateur dépasse le Parti socialiste, qui perd pour la première fois depuis son statut de premier parti francophone ; en Flandre, l'alliance entre les Chrétiens-démocrates et flamands (CD&V) et l'Alliance néo-flamande (N-VA) dépasse les Libéraux et démocrates flamands après huit années cantonnés dans l'opposition.
Le chef de file de l'alliance CD&V/N-VA et ministre-président flamand Yves Leterme ne parvenant pas à réunir une majorité, le roiAlbert II finit par demander à Verhofstadt, qui expédie les affaires courantes, de se maintenir au pouvoir afin de donner au Royaume un exécutif stable tout en laissant à Leterme le temps de constituer une coalition. Le gouvernement Verhofstadt III, qui rassemble les CD&V, les VLD, le MR, le PS, et le cdH, mais pas le sp.a qui décide de siéger dans l'opposition, entre alors en fonction le suivant, pour un mandat limité à 90 jours.
Composition
Initiale ()
Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Ministre de la Fonction publique, de l'Intégration sociale et de la Politique des grandes villes Ministre de la Fonction publique, de l'Intégration sociale, de la Politique des grandes villes et de l'Égalité des chances (14/11/2003)