Guillaume Petit dit en latinParvus déformé en Parvy, est né à Montivilliers en Normandie. Religieux de l'Ordre des frères prêcheurs ou Jacobins du couvent de Rouen, il est docteur en théologie de la faculté de Paris en juin1502. Il assiste la reine Anne de Bretagne sur son lit de mort en 1513 et officie trois fois pour ses obsèques à Blois, Paris et Saint-Denis. Il est également confesseur des rois Louis XII et François Ier, prédicateur à la cour, inquisiteur de la foi en France, puis évêque de Troyes et de Senlis[1]. Il est l'un des fondateurs du Collège de France et auteur du premier inventaire de la bibliothèque du roi en 1518, devenue ensuite la bibliothèque nationale de France. Le roi François Ier obtient alors du pape Léon X, conformément au Concordat de Bologne de 1516, qu'il soit nommé évêque de Troyes, siège épiscopal laissé vacant par la mort de l'évêque Jacques Raguier le [2].
Cette décision provoque les protestations du chapitre de chanoines de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes qui veulent maintenir leur ancien droit d'élire l'évêque. Après un épiscopat difficile, Guillaume Parvus permute son évêché avec l'un de ses concurrents Odard Hennequin, ancien doyen de la Collégiale Saint-Étienne de Troyes, qui vient d'être nommé évêque de Senlis et qui peut ainsi retrouver sa ville natale. Guillaume Parvy fait son entrée à Senlis le . L'année suivante, il est envoyé par le roi en mission d'information sur les vaudois. Il réforme le prieuré de Saint-Martin en 1531 et meurt le [3]
↑ Henri Omont « Nomination de Guillaume Petit à l'évêché de Troyes (1518) » dans: Bibliothèque de l'École des chartes. 1920, tome 81. p. 453-454
↑ R.P. Charles-Louis Richard et Giraud Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel, historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Paris 1827 tome XXIX, p. 191
Voir aussi
Bibliographie
R.P. Charles-Louis Richard et Giraud Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel, historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Paris 1827 tome XXIX, p. 277.