La commune se situe à 13 kilomètres au nord d'Auxerre, au bord de la forêt de Saint-Germain. Elle s’étend sur 7,7 kilomètres de longueur dans le sens nord-sud. Le bourg comprend trois sections : la ville, incluant l’église et le château ; la partie orientale dénommée Sevry ; et au sud le Tertre où se trouvent un cimetière romain et une chapelle de Notre-Dame de la Pitié du XIIIe siècle.
Le Moulin d'Héry est mentionné en 1398, désigné comme le "moulin neuf près du Gué-de-Fer"[H 1]. Les "Moulins-Neufs près du Gué-de-Fer" sont déjà mentionnés vers 1233, faisant l'objet d'une donation - avec les droits féodaux - d'Étienne 1er de Seignelay à l'abbaye de Pontigny[H 2].
Les Vieux-Moulins étaient autrefois appelés Espaillard ; une charte de 1196 mentionne les îles et les ormes du moulin d'Espaillard, détruit en 1747 par les moines de Saint-Germain qui le trouvaient trop ruineux d'entretien[H 3].
Hydrographie
Le principal élément hydrographique sur la commune est le Serein qui la traverse d'Est en Ouest, au nord du bourg. Très méandreux, il est aussi très ramifié avec deux bras successifs en rive gauche, eux-mêmes reliés par un troisième bras. Le premier bras entoure l'île d'Yquois ; l'île formée par le deuxième bras est entièrement occupée par les bâtiments et terrain de l'usine Davey Bickford.
La commune est traversée d'Est en Ouest par le Grand Ru, qui commence à la limite Est de commune, coule à peu près parallèle au Serein jusqu'à Héry puis fait un coude à angle droit vers le nord pour rejoindre le Serein au niveau des trois étang des Prés Fageot. Sur son chemin il reçoit sur sa rive gauche, venant tous trois du sud, le ru des Corbiers, le ru de la Mouillère puis le ru des Noues de Cuillon.
Dans le sud, deux petits affluents du ru de Sinotte (affluent direct de l'Yonne) prennent source dans la forêt de Saint-Germain et coulent vers le sud-ouest. Le premier a formé la vallée des Teilles, le deuxième, plus à l'Ouest, la vallée des Vieux Rus.
La forêt de Saint-Germain
Située dans la partie sud de la commune, la forêt de Saint-Germain est traversée dans le sens plus ou moins Est-Ouest par la Grande allée, et dans le sens nord-sud par l'allée de Saint-Germain. Elle est nommée d'après l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, qui l'a eue en fief pendant plusieurs siècles.
Elle est prolongée par les Usages à l'Ouest, le bois du Moreau au N-O, le bois de la Justice au N-E, les Usages sur la commune de Rouvray au N-E, la Garenne du château de la Resle sur la commune de Montigny-la-Resle au S-E, le bois aux Moines de Villeneuve-Saint-Salves au sud, le bois des Teilles (principalement sur Villeneuve) prolongé au sud par le bois des Clousots (principalement sur Sougères-sur-Sinotte, commune de Monéteau). Le tout forme un massif boisé de plus de 1 725 hectares d'un seul tenant.
Elle est également traversée par la D203 sur environ 1,5 km sur la commune (bois et la route continuent sur Villeneuve-Saint-Salves).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ligny-le-Châtel », sur la commune de Ligny-le-Châtel à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Héry est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (42,1 %), terres arables (26,5 %), prairies (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le terroir est occupé avant l'époque gallo-romaine.
Le Serein forme la limite nord du territoire des Éduens pendant une partie de leur époque, incluant aussi Seignelay et jusqu'au-delà de l'Yonne ; plus tard Héry devient la dernière place du comté de Tonnerre. Au nord le territoire des Lingons descendait jusqu'à Pontigny et au-delà vers les Baudières, incluant Rouvray, Venouse, Pontigny, Ligny et Maligny ; jusqu'en 1789 Pontigny marquait la limite du diocèse de Langres, ancienne capitale des Lingons[H 5].
Plusieurs voies antiques passent près du village, la plus célèbre étant la Via Agrippa de l'Océan qui traversait Héry et passait le Serein aux Baudières[H 6].
De ces voies antiques il reste quelques vestiges comme un vieux pont romain situé entre Héry et Rouvray (village voisin).
Plus de cinquante tombeaux de l'époque antique[H 7] ont été découverts aux Baudières près de la voie antique, dont les squelettes montraient une ossature 1/3 plus grande et des mâchoires plus puissantes que les nôtres, ces dernières portant 34 et jusqu'à 36 dents. La pierre des tombeaux provenait probablement de Chablis[H 8]. Indépendamment ou non de ce cimetière d'origine inconnue, le couvent d'Héry ou la paroisse a probablement enterré ses morts aux Baudières : un chemin d'Héry aux Baudières est encore appelé le chemin des morts[H 9].
Les tombeaux du bourg d'Héry, répartis sur deux locations, se trouvaient autour et dans les murs de l'ancienne église (plus d'une vingtaine), et dans la cour du couvent de bénédictins d'Héry[Note 4] appartenant à l'abbaye de Saint-Germain (huit tombeaux retirés lors d'une excavation dans la cour, ce qui laisse supposer qu'au moins une partie du couvent a été bâtie sur un cimetière). Quant à l'église, il s'agit de celle ruinée vers le IXe ou XIe siècle, qui se trouvait dans l'ouest du village au lieu-dit encore appelé en 1833 la Prière ou, par déformation, la Prigèze[H 10], à environ 200 m de la rue du Tartre[Note 5] et « 160 pas » (environ 120 m) du chemin de Seignelay[H 11].
Des bains romains ont probablement existé près du Serein immédiatement en amont du bourg, attestés par la présence de tuyaux en terre cuite et les restes de démolitions à cet endroit. Ce terrain, un bois du domaine de Bouilly[Note 6], a appartenu dès avant le IXe siècle à l'abbaye de Saint-Germain qui possédait Bouilli[H 9].
Des médailles de l'époque gallo-romaine ont été mises au jour en divers endroits de la commune[H 12],[H 13]. Le lieu-dit les Courtaines à l'ouest du bourg est peut-être l'ancien emplacement de cours de justice et de gouvernement aux temps des Gaulois puis des Gallo-romains[H 14].
Haut Moyen-Âge
Sainte Marthe († ~400), dame de Héry et épouse de l'évêque d'Auxerre saint Amâtre († ) avant l'épiscopat de ce dernier, vivait à Héry où elle est morte ; il y avait donc déjà un village à cette époque. La terre d'Héry, qui lui venait de sa famille, passe alors à l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre[H 15].
En 492 ou 493 Clovis vient à Héry, dernier village à la frontière de ses États, y rencontrer sa future seconde épouse Clotilde[H 4],[H 16].
Porcaire († 533), une femme issue d'une riche famille d'Italie, vient de Ravenne en suivant le corps de saint Germain, 6eévêque d'Auxerre. Elle bâtit un ermitage sur la rive droite du Serein à l'Est des Baudières. Après sa mort une chapelle est érigée à cet endroit, en ruines au XIXe siècle mais qui alors portait toujours le nom de « chapelle Sainte-Porcaire »[H 15].
Il y avait aussi une chapelle Saint-Martin aux Baudières[H 9].
La route et le Serein marquaient la limite des diocèses de Langres, Auxerre et Sens, le Serein marquait celle entre Bourgogne et Champagne[H 5]. Remarquablement, Héry n'appartient ni au duché de Bourgogne ni au comté d'Auxerre ; cette qualité de terrain neutre lui vaut d'être le siège de plusieurs assemblées notables[H 4].
On sait peu sur le monastère d'Héry. C'est une des plus anciennes terres de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre[H 17], qui possède la terre seigneuriale et y fonde au VIe siècle une maison dont il reste des vestiges derrière l’église[H 18] (actuel presbytère). La première préoccupation des moines à cette époque est de multiplier le nombre de "maisons" ; trois siècles plus tard, en 815 l'abbaye de Saint-Germain compte jusqu'à 600 religieux, auxquels il faut ajouter les étudiants dont le nombre peut avoisiner les 5 000. Le monastère d'Héry et peut-être celui des Baudières servent probablement alors à soulager le problème des logements du célèbre établissement d'Auxerre[H 17].
L'aile ouest du bâtiment est attenante à l'église paroissiale, qui originellement est la chapelle du monastère. Le bâtiment du couvent est en forme de U avec cour tournée vers le sud où elle est fermée par l'église. Depuis, l'aile Est a été détruite ; l'aile ouest et le corps principal du bâtiment sont encore debout. À sa construction, le tout est sur deux étages de dix pieds (environ 3 m) de hauteur chacun, en pierre en bas et en bois pour l'étage supérieur. Des galeries en bois entourent la cour. Le bâtiment est prévu pour 52 religieux[H 17] ; en 1833 on voyait encore les restes de 32 cellules[H 18], avec leurs cheminées individuelles et leurs fenêtres trop hautes pour laisser voir autre chose que le ciel. Les murs sont très épais et la charpente toute en châtaignier. Chapelle et couvent forment le fort d'Héry en 1381. Au XVe siècle ce couvent avait disparu - mais pas le bâtiment, qui est abaissé au XVIIe siècle[H 17].
En l'an 800 saint Didier, évêque d'Auxerre, donne le village des Baudières - maisons, serfs, vignes et terres - à l'abbaye de Saint-Germain. Dans le cours du IXe siècle un seigneur nommé Aldabert fait donation à l'abbaye d'une étendue considérable d'Héry. Le village a aussi connu les échanges de biens, comme celui approuvé par Charles le Chauve en 887[H 18] d'une manse[H 7] entre les religieux de Chablis et ceux de Saint-Germain[H 18].
Vers 880 le roi Lothaire donna à l'abbaye de Saint-Germain des terres de franc-alleu ayant appartenu à un certain Anldebert, situées en aval des Baudières, près des villages de Revisy et de Sarmoise depuis longtemps disparus. Les moines à cette époque plantèrent en bois la partie face aux Baudières et découvrirent les vestiges de bains. Ces terres, prises par l'État en 1789, ont été vendues au prince de Montmorency en en même temps que tous les bois de Pontigny[H 19].
Au IXe siècle il ne reste plus que la villa Sancti Germani, petit village appartenant à l’abbaye de Saint-Germain d'Auxerre et situé en haut de la rue du Chien Pendu[H 20].
L'église qui se trouvait à La Prière dans l'ouest du village est ruinée vers le IXe ou XIe siècle[H 10]. La tradition dit qu'elle a été détruite dans une guerre (Sarrazins en 727, raids vikings du IXe siècle, guerre de succession du duché de Bourgogne au tout début XIe siècle, ou autres), les paroissiens utilisant subséquemment la chapelle du couvent de bénédictins d'Héry. Cette église a laissé de nombreux débris, fragments de marbre, du carrelage noir et blanc alterné, des bas de pilier et portion d'un fût, quantité de tuiles romaines, petit Christ en bronze... La décoration semble avoir été plutôt riche et incongrue pour les chrétiens de l'époque, ce qui ferait pencher pour un temple païen investi par les chrétiens au Ve siècle[H 11].
Le culte de saint Sébastien au village existait depuis longtemps déjà en 972[H 21].
En 1015 ou plutôt autour de 1023, se tient le concile d'Héry[H 22] (appelé Airy en 1777)[16], qui s'est tenu dans le prieuré des bénédictins d'Héry derrière l'église paroissiale[Note 4]) pendant la crise de succession champenoise.
En 1219, le prieur de la maison d'Héry est M. de Bouilli[H 23]. Cette année-là son frère Jean, seigneur de Bouilli[Note 6], dispose de ses biens avant de se croiser ; il donne notamment la moitié de son cens de Duchy[Note 7] en bonnes œuvres et charge son "frère, abbé du monastère d'Héry", de distribuer le reste en cas de mort[H 24].
Les Usages de Seignelay, Héry et Gurgy formaient en général des bois, qui sont donnés aux habitants en 1228 pour en faire des pacages[H 25].
En 1381, l'abbaye de Saint-Germain fortifie le prieuré d'Héry et l'église attenante. On enferme les principales maisons du bourg dans une enceinte de fossés que l'on appelle la Fermeture. Au Mont-Artre s'élèvent d'autres fortifications, appelées Château-Gaillard en rappel de la Tour-Gaillarde faisant partie des fortifications d'Auxerre[H 26].
En 1398, Philippe de Savoisy, descendant d'un chambellan de Charles V et Charles VI, rend hommage au chapitre de Saint-Germain pour les fiefs de Montaigu, Mallevalle, les bois de Villeneuve-Saint-Salve et les bois et usages d'Héry[H 27].
En 1592, le fort d'Héry est pris par le seigneur de Seignelay, et en 1593 par le roi Henri IV. Toutes les maisons dans la Fermeture et au Mont-Artre sont incendiées durant cette guerre[H 28].
Époque moderne
La fabrique de Seignelay y eut des terres. Au XVIIIe, on y trouve deux seigneurs laïques : Anne-Léon de Montmorency et Bellanger de Rebourseaux, dont les biens furent vendus les 27 prairial an IV et 29 pluviôse, an V. Le château, qui appartenait sous l’Empire à la famille Bernard d’Héry, renfermait une riche bibliothèque et une superbe collection de tableaux[19].
Le l'État vend le domaine d'Héry des moines de Saint-Germain[H 29].
Au début du XIXe siècle il y a encore un vacher public qui faisait paître les vaches et moutons des habitants dans les endroits permis : les usages, les bois, les plaines - qui sont fertilisées par la même occasion : en 1812 il emmène encore 140 animaux et le commerce de laine, hérité de l'époque des manufactures, est encore bien vivant. Le morcellement des grandes propriétés, la vente des usages communaux, la plantation de vignes dans les plaines, font disparaître cette activité avant le milieu du même siècle.
Dans la première moitié du XIXe siècle l'osier, qui pousse facilement dans ces terres sablonneuses, amène quelques richesses mais est délaissé vers le milieu de ce siècle[H 30].
Époque contemporaine
Autour de 1825 la commune achète une pompe à incendie et crée un corps de 32 pompiers, avec armes, casques et habillement militaire fournis[H 31].
Le comédien et cinéaste Robert Dhéry est inhumé au cimetière de la commune le . Il est rejoint par son épouse, la comédienne, scénariste et chorégraphe Colette Brosset le .
Lieux et monuments
L'attrait d'Héry réside dans son église, l'église Saint-Louis du XVIe siècle.
Le parc du château de la Chapelotte (propriété privée) a probablement été dessiné au tournant du XXe siècle[20].
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié, bâtie à 150 m d'altitude sur un contrefort du Mont-Artre au sud de Héry. Avec ses 50 m de dénivellation depuis le village, était un lieu de dévotion et but de procession pour les agonisants. La chapelle Sainte-Radegonde était elle aussi un but de procession pour les infirmes, surtout le jour de sa fête[H 32].
Économie
la S.A.S.Davey Bickford, nommée d'après William Bickford inventeur de la mèche Bickford, est installée sur plus de 30 hectares au Moulin Gaspard à 1,2 km au nord de Héry, en bord de Serein et près de la D203. Usine de pyrotechnologie, elle travaille détonateurs et matériels explosifs pour miner, extraire la roche en carrière, créer des tunnels, etc., et pour l'étude séismique[21]. La compagnie réalise aujourd’hui 70m € de ventes[réf. souhaitée]. En 2013, elle était la 5e entreprise exportatrice de l'Yonne[22],[23].
Au , la société Davey Bickford employait à Héry 477 personnes : 439 extérieures à la commune, 37 demeurant au bourg d’Héry, 1 résidant aux Baudières (commune d'Héry) et 76 venant d’Auxerre[24].
La zone concernée par le PPRT décrit des cercles concentriques dont le plus étendu ("risque faible") a un rayon d'environ 750 m autour de l'usine[30].
L'usine est également concernée par le risque d'inondation, risque évident puisqu'une grande partie des bâtiments de l'entreprise se trouvent sur l'île formée par le deuxième bras du Serein sur la commune. En 1980 un barrage de type « vanne automatique » a été installé sur le Serein au lieu-dit Les Reguins ; au printemps 1998 une inondation majeure amenait 12 cm d'eau dans des ateliers de l'usine et inondait les champs voisins. La commune a alors été classée en état de catastrophe naturelle pour la période du 25 au (arrêté du 10.08.1998, publié au Journal officiel N° 193 du 22.08.1998). Depuis, l’usine a élaboré un Plan d’Urgence Inondation et a fait réaliser des travaux pour limiter ce risque[24].
Une partie au nord de la commune est comprise dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 2 de la « Forêt de Pontigny et vallée du Serein »[31],[32].
Cette ZNIEFF de 2 981,89 hectares sur 7 communes[Note 8] concerne environ 230 hectares sur Héry. Elle y inclut le hameau des Baudières, le ru du Pélot et 2,25 hectares de l'Île d'Yquois[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2021, la commune comptait 1 778 habitants[Note 9], en évolution de −2,52 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sainte Marthe († ~400), épouse de l'évêque d'Auxerre Saint Amâtre (avant son apostolat), † , vivait à Héry où elle est morte[H 15].
Porcaire, venue de Ravenne en 418 pour suivre le corps de Saint Germain, bâtit un ermitage sur la rive droite du Serein à l'Est des Baudières. Après sa mort la « chapelle Sainte-Porcaire » est érigée à cet endroit, en ruines au XIXe siècle[H 32].
Vaast-Barthélemy Henry, Mémoires historiques sur la ville de Seignelay, département de l'Yonne, depuis sa fondation au VIIIe siècle, jusqu'en 1830 ; précédés de recherches sur l'état du pays au temps des Gaulois et des Romains ; et suivie d'une notice historique sur les communes environnantes, avec les principales pièces justificatives, vol. 1 et 2, Avallon, éd. Comynet, , 369 p. (lire en ligne), avec cartes, plans, blasons et lexique de mots en patois de Seignelay. Les 2 volumes présentés ensemble sur la même page. Réédition 2004 chez Le Livre d'Histoire, Lorisse.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑ a et bCoordonnées de l'ancien couvent de bénédictins d'Héry, actuel presbytère : 47° 54′ 16″ N, 3° 37′ 38″ E. C'est dans cette cour qu'ont été trouvés huit tombeaux.
↑« rue du Tartre » : il s'agit de la rue du Tertre, qui part de la Grande rue vers le sud et vers le Tertre et la chapelle de Pitié.
↑ a et bDe nos jours, Bouilly est un village sur la commune de Vergigny.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et b« Héry, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bDictionnaire Universel François Et Latin, Vulgairement Appelé Dictionnaire de Trévoux, t. 1, Paris, éd. la Compagnie des Libraires associés, , 5e éd. (lire en ligne), p. 199.
↑ a et b[Migne 1847] Dictionnaire universel et complet des conciles, t. 1, , 1424 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 38.
↑ a et bCharles-Louis Richard, Supplément à l'Analyse des conciles généraux et particuliers, vol. 5, Paris, Benoît Morin, , 725 p. (lire en ligne), p. 144. (Pages 726-732 : index des conciles par date).
↑Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, vol. 1, , 544 p. (lire en ligne), p. 245.
↑Noëlle Deflou-Leca, « Auxerre, Cartulaires de l'abbaye Saint-Germain » (Notice), bulletin du Centre d'études médiévales d'Auxerre, (lire en ligne [openedition.org], consulté le ).
↑Mathieu Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, imprimerie impériale, , 167 p. (lire en ligne), ----.
↑« L'Yonne compte treize sites à risques industriels importants [carte] », L'Yonne républicaine, centre Yonne > Saint-Julien-du-Sault, (lire en ligne, consulté le ).
↑La dernière pour les Petits Hérissons, dernière séance d'initiation à la pêche à la ligne de l'année à l'étang de la société Davey-Bickford à Rouvray, Yonne > Auxerrois > Héry 24/07/15 - 06h00 , sur lyonne.fr.
↑Henry 1833, vol. 1, p. 56. Six vases en terre cuite à la Côte-Chaude entre les Usages de Seignelay et ceux d'Héry, l'un empli de pièces de monnaie dont une de Marc-Aurèle et une d'Antonin ; à La Prière, une pièce de monnaie romaine ; et d'autres...
↑Henry 1833, vol. 1, p. 93. Aux Baudières : des pierres travaillées au ciseau, une épée à poignée d'or dans un tronc d'arbre, plusieurs médailles...