Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

Hasnon

Hasnon
Hasnon
La mairie.
Blason de Hasnon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
André Desmedt
2020-2026
Code postal 59178
Code commune 59284
Démographie
Gentilé Hasnonais
Population
municipale
3 874 hab. (2021 en évolution de +0,34 % par rapport à 2015)
Densité 304 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 18″ nord, 3° 23′ 15″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 21 m
Superficie 12,74 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Saint-Amand-les-Eaux
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-les-Eaux
Législatives Vingtième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hasnon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hasnon
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Hasnon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Hasnon
Liens
Site web hasnon.fr

Hasnon [anɔ̃] est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Géographie

Balisage au pont de la Fercotte.

La commune est composée de trois hameaux : Grand Bray, Cataine et Hasnon Centre. Elle est située à proximité de Saint-Amand-les-Eaux, entre Lille et Valenciennes. La Scarpe passe au nord de la ville, l'autoroute A23 à l'est et la forêt de Raismes-Saint-Amand déborde au sud-est.

Communes limitrophes

Entrée de ville sur la RD 99

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Scarpe canalisée, le Courant des Fontaines d'Hertain, la dérivation de l'Anguille[1], la Fercotte[2], la Petite Traitoire[3], le canal Broutin[4], le Courant des Fontaines d'Hertain[5] et divers autres petits cours d'eau[6],[Carte 1].

la Scarpe canalisée et une section canalisée de la Scarpe, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Arras et se jette dans l'Escaut canalisée à Mortagne-du-Nord, après avoir traversé 34 communes[7].

La Grande Traitoire est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable, d'une longueur de 24 km, qui prend sa source dans la commune de Pecquencourt et se jette dans la Scarpe canalisée à Château-l'Abbaye, après avoir traversé onze communes[8].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Hasnon[Note 1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang du Martin-Pêcheur (0,2 ha)[Carte 1],[9].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[10].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Urbanisme

Typologie

Au , Hasnon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), prairies (18,5 %), zones urbanisées (13,4 %), terres arables (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), zones humides intérieures (2,6 %)[22]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports

La commune est desservie par la ligne 107 du réseau Transvilles.

Toponymie

Hasnonium, charte du Tournoi d'Anchin; 1096. Hasnum, Balderic. Hasno, cartulaire du Hainaut, 1277. Hasnoniensis villa, abbatial[23].

Le nom viendrait de hasna (un dérivé de haswa, mot germanique signifiant « gris »)[24].

Histoire

La bourgade qui devait s'appeler plus tard Hasnon avait pour nom Saligunsim, qui signifie en latin un "lieu planté de saules". De l'époque romaine il ne reste presque plus rien, hormis quelques vestiges de routes et bon nombre de déductions que des fouilles archéologiques pourraient confirmer.

En 670, un jeune noble nommé Jean d'Ostrevent et sa sœur nommée Eulalie décident de transformer le manoir paternel en un double couvent, pour hommes et pour femmes, sous la règle de saint Benoît. Ce faisant, ils fondent les abbayes d'Hasnon, donnant son nom à la cité :

> Hans et on (demeure) : la demeure de Jean

> Hans et noe (marais) : le marais de Jean (Hans signifiant Jean en Germanique).

Une église est érigée pour les deux communautés religieuses et fut consacrée en 691. À cette église s'ajoutent toutes les dépendances des moines, des remises, des étables, une bibliothèque, une infirmerie, etc.

La cité s'étend sur environ quatre hectares, ceinturée par une muraille et un pont-levis. Les moines bénédictins entreprennent alors d'énormes travaux d'assainissement : ils assèchent les marais, créent des routes, font prospérer les deux communautés. Les travaux intellectuels sont également valorisés (les bénédictins sont considérés comme les seuls érudits du Moyen Âge).

C'est peut-être à l'abbaye d'Hasnon que fut écrite au IXe siècle la cantilène de sainte Eulalie, le premier texte en langue romane d'oïl, intermédiaire entre le latin et l'ancien français.

L'épouse de Charles le Chauve, la reine de France Ermentrude, qui a perdu quatre de ses sept fils, vient se retirer au monastère d'Hasnon avec sa fille vers 870.

Mais l'invasion normande en 880 frappe la région. L'envahisseur provoque de terribles ravages dans les villes et villages, et tout ce qui n'est pas dérobé à l'abbaye d'Hasnon est brûlé. À la suite de cette invasion, la fille d'Ermentrude qui avait fui les Normands quitte la région et ne revient plus. Cela marque la dispersion du couvent des religieuses. Après le passage des Normands, la vie du monastère est désorganisée.

Il s'ensuit alors une longue période de troubles, durant laquelle les clercs doivent abandonner la règle de Saint-Benoît pour vivre en prêtres séculiers. la gouvernance de l'abbaye passe entre plusieurs mains nobles, qui reconstruisent ce qui avait été détruit. La vie s'écoule alors paisiblement, en dépit de la première croisade qui coûte un lourd tribut à la commune.

L'affranchissement des serfs, du XIe au XIIe siècle, marque l'émancipation d'Hasnon. En 1208, un acte est signé, signifiant une nette modification des impôts et des taxes. En 1340, l'abbaye et le village sont de nouveau pillés et détruits par les troupes de Flandres au cours de la guerre de Cent Ans. La peste vient également frapper la région, emportant, dit-on, le tiers de la population.

En 1778, Louis XI lutte contre Maximilien d'Autriche. Redoutant de nouveaux pillages et incendies, les religieux d'Hasnon transportent reliques et trésor à Valenciennes, ce qui explique vraisemblablement pourquoi le parchemin de la cantilène de sainte Eulalie se trouve à la bibliothèque de la ville.

La domination espagnole, qui s'étendra jusqu'à Louis XIV, les guerres de Religion (contre les protestants) et la guerre de Trente Ans affaiblissent considérablement la région, et Hasnon connaît même, en 1636, une longue et pénible occupation par les troupes espagnoles.

Au XVIIIe siècle, de très importants travaux apportent un nouvel essor à la commune : les marais sont activement desséchés, la Traitoire est prolongée et une petite Traitoire, d'environ 6 km, est creusée. Le transport routier et fluvial se modernise.

L'industrie linière est alors une grande source de revenus car le fin lin d'Hasnon jouit d'une belle réputation. La Révolution française vient bouleverser cet équilibre, la population juge indispensable une réforme de la justice. La confiscation des biens du clergé est déclarée le 2 novembre 1789 et les ordres religieux sont abolis, anticipant la destruction définitive de l'abbaye vers 1796. Après avoir été pillés par les révolutionnaires, qui assurent la valeur des assignats par la revente des biens nationaux et religieux, les biens abbatiaux sont répartis en parcelles et vendus.

En 1782, " la patrie est en danger ", car la France révolutionnaire est menacée, d'abord par l'Autriche et la Prusse puis par tous les souverains d'Europe qui ne pardonnent pas à notre pays d'avoir renversé son roi et proclamé la république.

La " levée en masse " décrétée par la convention provoque un afflux dans l'armée de nombreux volontaires sans grande expérience militaire, mal habillés et à l'armement disparate... mais pleins d'enthousiasme, de bravoure et de foi révolutionnaire.

Les Prussiens sont battus à Valmy le 20 septembre... cependant, dans notre région, les Autrichiens gardent encore l'avantage. Ils occupent Millonfosse et menacent Hasnon d'un incendie général en cas d'hostilités.

Les organisateurs de la défense ne sont d'abord que 9. Ils obtiennent un détachement de 200 à 250 soldats et un canon qui est installé dans l'abbaye, mais surtout des volontaires de la commune qui forment une garde nationale qui " flanque " les troupes régulières dans de nombreuses opérations défensives ou offensives, provoquant la mort d'une soixantaine d'ennemis. Finalement les Autrichiens se retirent le 22 octobre et l'armée française, toujours escortée de braves gardes nationaux reconquiert Saint-Amand, Marchiennes et Orchies.

La commune reçoit en récompense de sa bravoure un drapeau de fer (un des sept sur l'ensemble du territoire français), d'être citée à l'ordre du jour par un décret de la Convention : " Hasnon a bien mérité de la Patrie " (le 3 février 1793).

Texte commémoratif sur la mairie

Dans les années 1939 et 1940, Hasnon a vu cantonner différents régiments. Le 43e RI remplacé par le 110e en place à Hasnon à la déclaration de guerre 39/45. Puis est venu le 6ee GRCA parti en sur le front belge. Ces trois régiments se sont distingués par leur courage en Belgique sur la ligne de défense de la Dyle, puis sur Lille et ensuite Dunkerque. Beaucoup d'entre eux y sont morts pour la France.

Hasnon aux XIXe et XXe siècles :

C'est de cette époque que date la construction des grands bâtiments publics : l'église est bâtie en 1815 et livrée aux fidèles en 1817, la mairie en 1826, les écoles du Centre en 1833 (l'enseignement n'étant pas mixte, les classes sont divisées pour les garçons et pour les filles), l'école de Grand-Bray en 1868 et celle de Cataine en 1897. À la suite de l'incendie, provoqué par les troupes ennemies en 1918, l'école du Centre sera reconstruite en 1929 par Monsieur Louis Louis, Maire de la ville de 1925 à 1935, qui inaugurera également la Salle des Fêtes en 1933.

Au XIXe siècle, la population hasnonaise vit des industries du lin, du sucre, du bois, des brasseries, de l'agriculture et du commerce. La fabrication de fléchettes, dont le brevet est Hasnonais, fait travailler une grande partie de la population. En 1937, 9 fabricants ou artisans produisent plus de 200 000 fléchettes par jour ! La fabrication de toupies, quilles et boules a un moment de vogue, comme celle des caisses et des bobines, mais ces entreprises ne résistent pas à la concurrence.

L'histoire de la fléchette, invention hasnonaises, est retracée à la maison thématique de la Fléchette. Ce bâtiment fut un logement pour les moines puis le logement su secrétaire général de la mairie.

Si la guerre de 1870 épargne notre région, freinant cependant l'élan de prospérité, la Première Guerre Mondiale la frappe brutalement : l'occupation, le travail forcé, la disette, etc. La déforestation intensive menée par les Allemands porte un coup fatal à l'industrie du bois, et Hasnon dut plus tard s'approvisionner ailleurs en bois nécessaire aux multiples scieries et tourneries locales. le 20 octobre 1918, les soldats canadiens libèrent Hasnon, et 18 d'entre eux reposent dans le cimetière communal.

Des malheurs identiques se reproduisent lors de la Seconde Guerre mondiale. Nombre d'Hasnonais disparurent durant l'exode, au cours des combats ou en captivité. Les stèles et le monument aux Morts attestent de ces sanglantes périodes.

Héraldique

Les armes d'Hasnon se blasonnent ainsi : "Coupé : en chef, d'azur à une bande d'argent, accostée de deux épées mises en pal, la pointe en bas ; en pointe, de sable à une clef d'argent en pal, le panneton en haut et à dextre."

NB: sur la version "moderne" du blason, les épées sont de couleur dorée, la bande d'argent est maintenant de couleur blanche et le fond noir a été remplacé par un fond rouge

Politique et administration

Liste des maires successifs

Tombe de Clément Larivière au cimetière de l'église Saint-Marcellin-et-Saint-Pierre.

Maire en 1802-1803 : Joly[25].

Maire en 1807 : Descary[26].

Hasnon Autrefois dresse ainsi la liste des anciens maires[27] :

Titulaires de la fonction de maire de HasnonVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Marcellin Joseph Boudart (d)[28]
( - )
XVIIIe siècle
Mahieu (d)années 1840
François Joseph Joly (d)[28]
( - )
XIXe siècle
Desmary (d)[28]XIXe siècle
Joseph Petit-Bois (d)[29]XIXe siècle
Clément Larivière (d)
( - )
2 ans et 15 jours
Adolphe Fauverque (d)3 ans, 4 mois et 22 jours
Louis Louis (d)10 ans et 2 jours Section française de l'Internationale ouvrière
Edmond Desprez (d)6 ans, 3 mois et 29 jours
Désiré Grudenaire (d)3 ans, 1 mois et 12 jours
Edmond Desprez (d)14 ans, 4 mois et 21 jours
Léon Delcroix (d)[30]12 ans et 6 jours Section française de l'Internationale ouvrière
Parti socialiste
Jean-Marie Ballé (d)
(né le )
5 ans, 11 mois et 27 jours Parti socialiste
Jean Delœil (d)[31]
( - )
14 ans, 3 mois et 10 jours Parti socialiste
Yannick Nison (d)[32]
(né le )
28 ans, 10 mois et 17 jours divers gauche
André Desmedt (d)[33],[34]
(né le )
En cours4 ans, 6 mois et 2 jours divers gauche

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 3 874 habitants[Note 5], en évolution de +0,34 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 0612 2382 3372 6853 0393 3893 4863 6003 592
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 5843 4773 5053 7133 5973 4743 1523 0943 237
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 2043 1952 9413 0763 0232 9342 8592 9703 235
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
3 2753 2713 3953 2713 1803 2393 8183 8703 874
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 920 hommes pour 1 979 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
4,0 
75-89 ans
8,8 
13,5 
60-74 ans
13,6 
19,0 
45-59 ans
17,7 
23,9 
30-44 ans
22,7 
16,7 
15-29 ans
16,7 
22,4 
0-14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Ermentrude d'Orléans (823-869), Reine de France, épouse de Charles le Chauve, enterrée à l'abbaye d'Hasnon

Plaque de l'Avenue Pierre Crétin
  • Pierre Crétin : résistant hasnonais, tué par les Allemands sur la route de Cataine (rue qui relie Hasnon-Centre à Cataine). Une stèle a été érigée à l'endroit de son décès et la route de Cataine a été renommée rue Pierre-Crétin.
  • Raymond Havez :
  • André du Croquet prieur de l'Abbaye de Hasnon attaché à l'Ordre de Saint-Benoît.
  • Louis Lenclud, Léon Delcroix, Jean-Marie Ballé, Jean Deloeil : anciens maire d'Hasnon.
  • Jacques Joseph Faidherbe, le grand-père du Général Louis Faidherbe, est né à Hasnon ca. 8bre 1737. L'arrière-grand-père du général, Jean-Baptiste Faidherbe, est décédé à Hasnon le , et son épouse Marie-Joseph Petit y est née le .

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. a et b « Réseau hydrographique d'Hasnon » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Sandre, « la dérivation de l'Anguille »
  2. Sandre, « la Fercotte »
  3. Sandre, « la Petite Traitoire »
  4. Sandre, « le canal Broutin »
  5. Sandre, « le Courant des Fontaines d'Hertain »
  6. « Fiche communale d'Hasnon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  7. Sandre, « la Scarpe canalisée »
  8. Sandre, « la Grande Traitoire »
  9. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « SAGE Scarpe aval », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Hasnon et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Saint-Amand-les-Eaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Hasnon ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Page 426- Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie- 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books
  24. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 453 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).
  25. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
  26. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 134-135 (images 164-165)..
  27. « Les anciens maires », sur hasnonautrefois.wixsite.com.
  28. a b et c « https://hasnonautrefois.wixsite.com/hasnon-autrefois/les-anciens-maires »
  29. « https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5769735r/f9.item.r=%22maire%20de%20Hasnon%22 »
  30. « À Hasnon, les socialistes inaugurent une section : quelle plus belle commémoration du 10 mai 1981 ? », La Voix du Nord,  : « Ils se sont rendu compte également que la ville - car c'en est une, avec ses 3 800 habitants aujourd'hui - avait « une histoire socialiste », qu'ont incarnée tour à tour Léon Delcroix, Jean-Marie Ballé et Jean Deloeil, prédécesseurs du maire actuel Yannick Nison - qui, lui, soutenait Aymeric Robin (PC) à la cantonale. »
  31. B. F., « Hasnon : l’ancien adjoint André Desmedt est décédé à l’âge de 90 ans », La Voix du Nord,  : « Figure incontournable de la vie de la commune, André Desmedt est entré au conseil municipal en 1977 sous le mandat de Jean Delœil. »
  32. « Hasnon : Yannick Nison reste à la tête de la commune », La Voix du Nord,  : « Dimanche, dans un Espace solidarité comble, Hasnon a procédé à l’installation de son nouveau conseil municipal. Sur les 27 sièges, Yannick Nison, élu régulièrement maire depuis 1991, en dispose de 21 tandis que l’opposition s’en voit attribuer 6. »
  33. « À Hasnon, André Desmedt rafle la mairie à Yannick Nison », La Voix du Nord, Lille,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Yannick Nison a finalement annoncé sa propre défaite. »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  34. « Hasnon a installé son nouveau maire, André Desmedt… en l’absence de l’ancien », La Voix du Nord, Lille,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « C'est sans surprise qu'André Desmedt est devenu le nouveau maire d'Hasnon, ce dimanche. »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Hasnon (59284) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
Kembali kehalaman sebelumnya